Nouvelles universités publiques : Des pôles d’excellence pour améliorer l’employabilité du système de formation universitaire

Nouvelles universités publiques : Des pôles d’excellence pour améliorer l’employabilité du système de formation universitaire

21/10/2024 - 12:20
Nouvelles universités publiques : Des pôles d’excellence pour améliorer l’employabilité du système de formation universitaire
Nouvelles universités publiques : Des pôles d’excellence pour améliorer l’employabilité du système de formation universitaire

Les nouvelles universités sont en ligne avec la vision du Président de la République qui insiste sur « l'amélioration de l'employabilité du système de formation professionnelle et universitaire ». Aujourd’hui, ces universités, par la qualité des enseignements, sont des exemples réussis de la politique de décentralisation dans l’enseignement supérieur.

Anne Flora Koffi fait partie de la première promotion de l’université de Man. Après un Master en 2021, elle travaille comme ingénieur des Mines, à la Société des Mines d’Ity.

Kemissa Doumbia, est coordonnatrice des travaux de maintenance Onshore à Western Partners CI. C’est en 2017, qu’elle est entrée à l’université de Man. Elle en est ressortie en 2022 avec un Master en mines, géologie et environnement.

Yapi Yapi J. Armand, ingénieur de conception des mines formé à l’université de Man, a été embauché à la société Kassa Gold SA, après un stage de perfectionnement dans cette entreprise en 2022. Selon cet ancien étudiant de l’UMAN, le secteur des mines offre aujourd’hui de nombreuses opportunités aux jeunes diplômés.

Ces anciens étudiants ne cachent pas leur fierté d’être passés par l’université polytechnique de Man. Aujourd’hui, cette université ouverte en 2016 est un pôle d’excellence.

Les performances de ce pôle d’excellence ont encouragé le gouvernement à construire de nouvelles universités qui participent au développement local des régions. Leurs filières de formation sont en adéquation avec les potentialités économiques et sociales de leurs régions d’implantation. Ainsi, l’université de San Pedro qui a ouvert ses portes en 2021 est un pôle universitaire thématique avec des formations innovantes proposées par quatre Unités de Formation et de Recherche (UFR). L’UFR Agriculture, Ressources halieutiques et Agro-industrie, l’UFR Sciences de la mer, l’UFR Logistique, Tourisme, Hôtellerie-Restauration et l’UFR Sciences de la santé. C’est en 2023 que l’université de Bondoukou a accueilli ses premiers étudiants. En plus de ses cinq Unités de formation et de recherches, elle comprend une Ecole nationale supérieure d’architecture et d’urbanisme.

La première pierre de l’université d’Odienné a été posée le 4 août 2024. Elle proposera les sciences et technologies, les sciences biologiques, l’agro-industrie et les techniques alimentaires, la médecine. Il y aura également un institut des sciences vétérinaires, une école de commerce et de gestion.

L’offre dans l’enseignement supérieur s’étoffe et améliore l’employabilité du système. A Man, la récente célébration de la 8e édition des journées de l’excellence du 02 au 05 octobre 2024 a permis une fois de plus de souligner la qualité des enseignements dispensés et les compétences des diplômés.

Au total 1557 diplômés (1112 licences, 320 Masters, 125 ingénieurs) ont été formés de 2016 à 2024. Des diplômés recrutés par de grands groupes nationaux et internationaux (Endeavour Mining, Kassa Gold, International Energy Agency, Eranove...). L’université affiche un taux d’insertion qui oscille entre 80 et 100%. Ses performances en font l’un des fleurons de l’enseignement supérieur public en Côte d’Ivoire. Le gouvernement a doté cette université de tous les équipements nécessaires pour son bon fonctionnement. L’université dispose par exemple de l’un des meilleurs laboratoires du pays. Elle est la seule à avoir certains équipements aussi bien en Côte d’Ivoire que dans la sous-région. Ces équipements de dernière génération permettent d’offrir une formation de qualité aux étudiants qui disposent des meilleurs outils de recherche et d’analyse pour une approche plus pratique de la formation.

« L’ensemble de ces dispositifs permet de renforcer les capacités de nos étudiants et de les rendre compétitifs », se félicite le président de l’université polytechnique de Man, Prof Lancina Coulibaly.

Avec quatre grandes écoles et ses UFR, elle est orientée sur les sciences géologiques (ingénieurs miniers, master en exploitation de matières minières et minéralières et en géologie). Des filières porteuses qui s’alignent sur les perspectives de développement de la région qui dispose de nombreuses potentialités. Et pour les diplômés, la découverte d’importants gisements de pétrole (Baleine) et de gaz (Calao), du plus grand gisement d’or à Dianra… et leur exploitation ouvrent une mine d’emplois portés par l’ambition de la Côte d’Ivoire de devenir une puissance énergétique et un hub dans la sous-région.

Ces résultats sont rendus possibles grâce à la qualité de l’environnement. Tous les étudiants soulignent que les années académiques se déroulent sans perturbation. L’année académique 2024-2025 par exemple a effectivement démarré au mois de septembre.

La recherche de l’excellence prônée par les dirigeants instaure une saine émulation entre les étudiants. N’est pas délégué qui veut mais qui peut. En effet, à l’Université de Man, c’est le meilleur de la promotion qui est choisi pour servir de modèle à ses condisciples.

CICG