Accès à l’eau potable : Des progrès significatifs ont été réalisés dans de nombreuses localités

Accès à l’eau potable : Des progrès significatifs ont été réalisés dans de nombreuses localités

14/04/2025 - 06:01
Accès à l’eau potable : Des progrès significatifs ont été réalisés dans de nombreuses localités
Accès à l’eau potable : Des progrès significatifs ont été réalisés dans de nombreuses localités

Le gouvernement poursuit ses chantiers pour doter les régions du pays de projets structurants afin de régler durablement les problèmes d’eau. Ainsi, de nombreuses réalisations ont permis d’approvisionner les populations des localités en eau potable.

A Souleymanekaha, village situé sur l’axe Katiola-Dabakala, les femmes n’ont pas de mot pour dire leur joie. Les hommes non plus !

Depuis l’installation d’un forage équipé de pompes à motricité solaire, les clameurs, les éclats de voix se sont tus et les bagarres ont cessé autour de l’ancien point d’eau. Avec l’eau qui coule à flot, Souleymanekaha est devenu un village où il fait bon vivre. La disponibilité de l’eau a amélioré les conditions et la qualité de vie des populations.

Avant, il fallait au moins 30 minutes pour remplir une cuvette. Les efforts physiques et la rareté du liquide mettaient les nerfs à vif.

« Nous pouvions rester à la pompe de 20heures à 4heures du matin sans avoir de l’eau. Et lorsqu’il faisait trop froid, nous allumions un feu pour nous réchauffer à la pompe. Et même quand les femmes travaillaient dans les champs, elles redoutaient la corvée de l’eau », raconte la présidente des femmes de Souleymanekaha, Korotoum Coulibaly.

« A cause de l’eau, les femmes passaient une grande partie de la nuit à la pompe. Cette situation créait beaucoup d’incompréhensions et de tensions dans les couples. Avec ce forage équipé de pompes à motricité solaire, il n’y a plus trop de palabres dans les ménages », estime le secrétaire du chef du village, Amalayaga Touré.

Cette unité comprend plusieurs robinets ce qui facilite l’approvisionnement. Autour du point d’eau résonnent désormais les rires et les plaisanteries contribuant ainsi au renforcement de la cohésion.

Un comité de gestion composé de huit personnes (un président, un vice-président, deux mécaniciens, deux hygiénistes, un trésorier) a même été mis sur pied pour veiller à la maintenance de cet équipement.

Cette infrastructure s’inscrit dans le cadre du « Projet Baran » qui est un vaste programme d’alimentation des villes en eau potable.

L’accès à l’eau potable est une question cruciale aussi bien dans les villes que dans les villages. Alors, le gouvernement en a fait une priorité. Des progrès significatifs ont été faits dans de nombreuses localités. A Koyékro, Yocoboué, Lataha etc. A Yocoboué par exemple, la réhabilitation du système d’alimentation en eau potable en 2018, a mis fin au calvaire des populations qui durait depuis 34 ans. A Frambo, dans le département de Tiapoum, un château d’eau construit en 2022 a permis de soulager les ménages.

Dans la vallée du Bandama, le gouvernement a réalisé le Projet de renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Bouaké et des localités environnantes. A Marabadiassa, un château d’eau a été mis en service en février dernier. Ce château permettra de servir les villages de Blemplo, Petessou, Kambonou Allokokro…

Et à Grand Lahou, la nouvelle station de traitement d’eau de la ville a mis fin au calvaire des populations qui de longues années durant, ont été confrontées au manque d’eau car l’ancien château ne desservait que 50% de la population.

La problématique de l’accès à l’eau est un point important du Programme social du gouvernement (PsGouv). Il ressort du bilan du PsGouv2 à fin décembre 2023 que 12 292 Pompes à motricité humaine (PMH) ont été maintenues, 4 534 PMH réparées et 449 PMH remplacées.

Le gouvernement ne cesse de réaffirmer sa détermination à faire les investissements nécessaires pour atteindre l’accès universel à l’eau potable. Les besoins de l’ensemble des Ivoiriens, aussi bien en milieu urbain qu’en zone rurale devraient être couverts à l’horizon 2030.

CICG