L’UJOCCI s’insurge contre des propos diffamatoires tenus à l’encontre de l’artiste Pat Saco

L’Union des Journalistes Culturels de Côte d’Ivoire (UJOCCI) a exprimé, dans une déclaration officielle, son profond désaccord face à une publication jugée diffamatoire à l’égard de l’artiste zouglou Pat Saco.

Le texte incriminé, publié le 2 mai dernier par le journaliste-écrivain Saïd Penda, accuse l’artiste d’incitation à la haine et de promotion de la xénophobie sous l’ère politique de Laurent Gbagbo.

Dans son communiqué, l’UJOCCI condamne avec fermeté ces accusations qu’elle considère comme une atteinte grave à la réputation d’un acteur culturel majeur.

L’organisation estime que ces propos portent un préjudice considérable à un artiste dont l’engagement social, la carrière musicale et les prises de position ont toujours contribué à faire vivre la mémoire collective ivoirienne à travers le zouglou, un genre musical connu pour sa critique sociale et son plaidoyer pour la cohésion nationale.

Selon l’UJOCCI, cette sortie médiatique trahit non seulement les principes fondamentaux de l’éthique journalistique, mais risque également de ternir l’image d’un artiste endeuillé récemment par la perte de son complice musical, Valéry.

L’Union rappelle que Pat Saco a su, malgré cette épreuve, maintenir son engagement envers son public, comme en témoigne son récent concert au Palais des Congrès du Sofitel Hôtel Ivoire.

Dans un appel à l’apaisement, l’organisation reconnaît que les prises de position artistiques peuvent susciter des débats, mais insiste sur la nécessité de préserver le respect et la vérité dans les échanges publics. Elle appelle ainsi Saïd Penda à une rétractation publique de ses propos, et l’invite à la retenue dans l’exercice de sa liberté d’expression.

Enfin, l’UJOCCI réaffirme son engagement à défendre l’honneur et la dignité des artistes ivoiriens, tout en veillant au respect de l’éthique dans le traitement médiatique des personnalités du monde culturel.

Arnaud GASA