Élection présidentielle 2025: Zadi Djédjé : “Du combat à la réconciliation, j’ai choisi la paix”
Élection présidentielle 2025: Zadi Djédjé : “Du combat à la réconciliation, j’ai choisi la paix”

Ce mercredi 7 mai 2025, à l’hôtel Palm Club de Cocody, le président de l’Alliance des Ivoiriens pour la Démocratie (AID), Zadi Djédjé, a livré un message fort : celui d’un homme politique revenu de l’exil pour tendre la main et prôner la réconciliation.
Dans une salle Woodabé comble, il a partagé son itinéraire, de la lutte idéologique à l'engagement pour la paix, appelant à une campagne électorale apaisée à l’approche des présidentielles d’octobre 2025.
Un parcours forgé par la crise et l’exil
Ancien militant de la FESCI et soutien du président Laurent Gbagbo lors de la crise post-électorale de 2010-2011, Zadi Djédjé a rappelé son implication dans cette période sombre : “Nous avons combattu avec conviction, mais ce combat a coûté des vies, semé l’exil, et déchiré la nation.” Exilé pendant plusieurs années, il confesse avoir retrouvé une nouvelle vision : “Loin de ma terre, j’ai compris que la paix ne se décrète pas, elle se bâtit.”
Soutien à Alassane Ouattara : un choix de “maturité politique”
Zadi Djédjé surprend en affirmant son soutien à la candidature du président Alassane Ouattara pour 2025, un geste qu’il qualifie non pas de reniement, mais “d’acte de patriotisme”. Il justifie ce choix par les acquis du régime : infrastructures modernes, stabilité retrouvée, croissance économique. “On ne construit pas un pays en gardant ses plaies ouvertes”, lance-t-il à l’attention de ceux qui l’accusent de trahison.
“Trop c’est trop” : un contre-discours assumé
Face au slogan “Trop c’est trop” brandi par une frange de l’opposition, Zadi Djédjé riposte. Pour lui, il est insensé de rejeter les avancées actuelles sous prétexte de frustrations politiques. “Comment peut-on dire ‘trop c’est trop’ à la paix, à la stabilité, aux hôpitaux, aux écoles ?”, s’interroge-t-il, dénonçant une opposition “revancharde” et “irresponsable”. À ses yeux, les vraies revendications doivent s’exprimer dans les cadres légitimes.
Un message aux jeunes et aux acteurs politiques
L’ancien opposant exhorte la jeunesse à ne pas se laisser instrumentaliser. “Je ne veux pas que les jeunes meurent pour des calculs politiques”, insiste-t-il, avant de lancer un appel aux leaders : “Pensons aux générations futures, sursoyons aux manifestations dangereuses.”
En conclusion, Zadi Djédjé tend la main à tous, plaidant pour une Côte d’Ivoire réconciliée, loin des rancœurs et tournée vers l’avenir.
Josué Koffi