Koné Mamadou depuis le Moronou : « Ceux qui ont semé le désordre en 2020 se sont déguisés pour fuir »
Koné Mamadou depuis le Moronou : « Ceux qui ont semé le désordre en 2020 se sont déguisés pour fuir »

Ce dimanche 4 mai 2025, la paisible ville de Bongouanou s’est transformé en haut lieu de mobilisation politique. À l’invitation du Coordinateur principal du RHDP dans le Moronou, l’Inspecteur Général d’État Ahoua N’Doli Théophile, le Président de l’UJ-RHDP, Koné Mamadou, s’est exprimé avec vigueur, à l’occasion de l’investiture des bureaux régionaux des structures spécialisées du parti présidentiel.
Mais derrière le cérémonial, Koné Mamadou n’a pas mâché ses mots. Il a évoqué sans détour les violences de 2020, cette page sombre que le pays refuse de revivre.
« En 2020, nous avons vu ce qui s'est passé pendant la désobéissance civile. Aujourd'hui, nous disons que plus jamais il ne doit avoir de désobéissance dans notre pays », a-t-il proclamé.
Le ton est grave, la posture ferme. Koné Mamadou s’est montré intraitable face à ce qu’il qualifie de manipulation de la jeunesse par des leaders irresponsables, avant d’enfoncer le clou.
« Ceux qui ont créé le désordre en 2020 ont fini par se déguiser en femme pour essayer de sortir du pays. Et, ils ont laissé derrière eux les jeunes dans la violence qu'ils ont créée. Nous n'allons plus l'accepter », a-t-il mis en garde.
Le message de l'UJ-RHDP est un appel à la responsabilité. Plus jamais les jeunes ne doivent être les instruments de calculs politiciens qui les dépassent.
Loin de la victimisation, Koné Mamadou appelle à la responsabilité collective et à la préservation de l’ordre républicain. Il en est de même pour ceux qui profiteraient de la liberté d’aujourd’hui pour attiser les braises. «
Si aujourd'hui, certains se promènent librement, pour dire ce qu'ils ont envie de dire, c'est parce qu'il y a la stabilité, la sécurité, la liberté d'expression.
Mais, nous n'allons pas accepter que les gens profitent de cette magnanimité du Président Alassane Ouattara pour semer le désordre », a poursuivi Koné Mamadou.
Izoudine Y.