Campagnes des mangues : Rien ne se perd…

Les écarts de mangues appelés communément « déchets » sont vendues aux femmes. Aux dires de dame Traoré S, ces mangues ne représentent aucun danger pour le consommateur.

Seulement, à la moindre piqûre de mouche ou égratignure constatée pendant le tri, on les retire des stocks à cause de l’exigence de la clientèle de l’extérieur. Les revendeuses ravitaillent les marchés locaux et une partie acheminée vers San-Pedro et Abidjan. « On gagne parfois 300.000 cfa à chaque campagne ! », a révélé notre interlocutrice, affichant un sourire radieux.

Faire face à la rude concurrence d’autres pays producteurs d’Amérique latine

Acteurs et experts de la filière ont planché sur les stratégies qui permettent de s’orienter vers la recherche et la technologie visant l’amélioration de la productivité ainsi que le renforcement de la compétitivité à l’échelle mondiale. Ce, en partenariat avec la fédération de commerce et d’exportation allemande BDEx.

Notons que la filière mangue génère par an, plus de 9 milliards FCFA dans les 7 régions productrices du septentrion ivoirien.

 DAVID KONE Correspondant, district des savanes