Séguéla : Après les fêtes de fin d'année, c'est le désert dans les maquis et restaurants

Passée la forte présence d'hommes et de femmes notamment de nombreux jeunes gens dans les points chauds de la capitale régionale du Worodougou, Séguéla, lors des fêtes de fin d'année 2024, la Noël et le Réveillon, c'est le <<désert>> dans la plupart des maquis et restaurants de la ville.

Plusieurs raisons sont données à cette situation désastreuse pour les tenancières et tenanciers de la cité du diamant, Séguéla. Elles sont liées à de nombreuses motivations dont les plus saillantes sont liées à la situation économique délétère des populations, et surtout au manque de boissons dans les dépôts.

Ainsi, pour Diomandé Lamine, la trentaine révolue, <<le manque de clients dans les maquis et autres est lié aux difficultés d'après les fêtes de fin d'année. Nous avons tout dépensé sans vraiment une bonne planification de nos ressources, et voilà, nous ne pouvons plus nous faire plaisir dans ce premier mois de l'année 2025, le mois de janvier>>.

Dans la même veine, mademoiselle Marcelle Koffi, jeune stagiaire dans une structure de l'État, <<le mois de janvier est difficile pour tout le monde. Nous nous sommes bien amusés pendant les fêtes de fin d'année sans calculer et voilà que nous sommes très limités pour venir dans les maquis et autres>>.

Cependant, ces assertions ne sont pas soutenues par une bonne franche des citadins. Parmis eux, nous avons Adama Koné, un opérateur économique, qui lui soutient que : <<c'est le manque de boissons dans les différents dépôts pour ravitailler les maquis et restaurants. Ce qui a fait ''fuir'' les clients des points chauds de la localité>>.

Au total, notons que le mois de janvier fait des vagues dans le quotidien économique des populations de la cité du diamant, Séguéla, chef-lieu de la Région du Worodougou.

ANGRA Lazare