Identification biométrique dans l’espace CEDEAO : plus de 100 millions de personnes visées par le projet WURI
Identification biométrique dans l’espace CEDEAO : plus de 100 millions de personnes visées par le projet WURI
A l’occasion d’un atelier sur la revue du Projet d’identification unique pour l’intégration régionale de l’inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI), le 06 mai 2024 à Abidjan, la directrice pays de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, Marie Chantal Uwanyiligira, a indiqué que le projet WURI ambitionne de donner un identifiant à plus de 100 millions de personnes dans l’espace CEDEAO.
« La CEDEAO compte à peu près 330 millions de personnes et parmi eux, 196 millions n’ont pas d’identifiant, ce qui veut dire qu’ils ne sont pas connus de leur gouvernement. Le projet WURI a pour ambition de donner un identifiant à plus de 100 millions de personnes », a déclaré Marie Chantal Uwanyiligira.
Selon elle, le projet WURI vise à transformer positivement la vie des populations et permettre aux gouvernements de planifier le développement des pays. Et d’assurer que la Banque mondiale ne lésinera pas sur ses moyens pour permettre à ces personnes d’obtenir des documents d’identité.
Pour le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara, le projet WURI est en cohérence avec la vision du Président Alassane Ouattara qui a décidé de faire de la protection sociale un levier important de son développement économique.
L’identifiant unique, de l’avis du ministre, permettra aux populations d’avoir accès, outre à la nationalité, aux services sociaux de base, notamment, les services de développement du capital humain, l’inclusion financière et économique.
Il a rappelé que la Côte d’Ivoire a réussi, à fin 2023, à enrôler biométriquement plus de 10 millions des résidents grâce au programme WURI et vise l’identification de 20 millions de résidents fin 2024.
Notons que cet atelier régional devrait permettre aux participants d’être situés sur l’état de mise en œuvre du projet WURI et de partager les expériences pour renforcer la coordination, nécessaire à l’interopérabilité régionale.
CICG