Lutte contre le changement climatique en Afrique : Le Dr Eugène Aka Aouélé s'engage à accentuer sa contribution
Lutte contre le changement climatique en Afrique : Le Dr Eugène Aka Aouélé s'engage à accentuer sa contribution
A cette occasion, Dr Eugène Aka Aouélé s'est félicité des résultats déjà observés depuis le début de ces assises et du grand engouement suscité autour de la thématique. Il a salué la présence d'institutions venues spécialement d'Europe, d'Amérique, d'Asie et d'Afrique.
M.Younes Benakki, Secrétaire général du L'Ucesa
Le CESEC, pour sa part, s'est engagé à continuer d'apporter sa contribution par son ouverture et ses avis pour traiter les questions relatives à l'action climatique.
Dr Aka Aouélé a également remercié les experts et tous les partenaires présents pour leur détermination à trouver des solutions adéquates pour l'avenir climatique en Afrique et dans le monde entier.
Pour sa part, le Secrétaire général de l'UCESA, Younès Benakki, au nom du président du CESE du Maroc Ahmed Réda CHAMI, également président de l'UCESA, a indiqué que cet atelier, co-organisé par le CESEC, la BAD et l'UCESA vient corroborer l'engagement de tous, sur cette thématique.
"Notre union s'est fortement engagée, conformément à ses missions, dans la lutte contre le changement climatique. Plusieurs actions ont été posées dans ce sens, notamment l'amélioration des connaissances sur les changements climatiques, la mise en place de partenariats stratégiques avec le monde académique... Avec votre soutien, votre mobilisation collective, l'UCESA va continuer à impacter les actions pour l'avenir climatique", a-t-il déclaré.
Deux sessions suivies de débats ont eu lieu après ces discours. Le premier panel a porté sur la présentation des travaux et résultats des plaidoyers pays (Côte d'Ivoire, Burkina et Maroc). Le second a porté sur les recommandations des plaidoyers pays dans la lutte contre le changement climatique.
Quelques participants des pays africains
Il ressort q'une étude des Nations Unies indique que sept pays africains figurent parmi les dix pays les plus vulnérables au monde, alors que le continent africain participe le moins à la dégradation du climat. Dans ce cadre, l'UCESA a mené une enquête pour dégager le point de vue du citoyen africain sur le changement climatique.
Quatre principaux points ressortent : "le citoyen africain est fortement impacté ; il est conscient du changement climatique, de ses causes et conséquences. Il a exprimé des inquiétudes sur l'avenir du continent, de ses activités et du bouleversement de ses valeurs.
Mais estime que la faîtière est volontaire pour trouver des solutions, mais n'est pas suffisamment impliquée par les parties prenantes, dont les gouvernements", a-t-il révélé.
Il en résulte qu'en Côte d'Ivoire, le changement climatique est dû à la déforestation et l'émission de gaz à effet de serre. Les conséquences sont notamment l'augmentation des températures, la modification des régimes de pluie et l'assèchement des terres cultivables.
Pour lutter contre ces changements, le pays a adopté une série de politiques vertes pour préserver ses ressources naturelles et renforcer la résilience de l'agriculture. Il a également élaboré son premier Plan National d’Adaptation aux changements climatiques.
Au Burkina Faso, 80% de la population vit de l'agriculture et de l'élevage. Le changement climatique menace les moyens de subsistance des habitants et aggrave la faim. Les causes comprennent la variabilité climatique qui exerce une pression sur les ressources en eau.
Pour relever ces défis, le pays a mis en place des mesures pour donner accès à plus de 31 000 familles à l'alimentation, à l'eau potable et une information préventive dans le contexte de conditions météorologiques de plus en plus extrêmes.
Au Maroc, le changement climatique est dû à l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, engendrée par les activités humaines. Les conséquences sont notamment l'élévation du niveau de la mer, la raréfaction des précipitations et la pénurie d'eau.
Pour contrer cette évolution, le Maroc a adopté une série de politiques vertes pour préserver ses ressources naturelles et renforcer la résilience de l'agriculture.
Dr Eugène Aka Aouélé, président du Cesec (Côte d'Ivoire)
Il a également mis en place des programmes de plantation, développé l'agriculture biologique, diffusé des techniques de conservation des sols, poursuivi le programme d'assurance agricole et adopté la Green Tech.
La rencontre de l'UCESA à Abidjan, selon les participants, a tenu toutes ses promesses. Cela grâce au leadership éclairé du Dr Eugène Aka Aouélé. C'est sur une note d'espoir d'une Afrique plus résiliente au changement climatique, que les conseillers économiques et sociaux se sont donnés rendez-vous à Brazzaville en octobre 2024, pour la prochaine assemblée générale de l'UCESA.
SERGE AMANY