Plan national multisectoriel de nutrition 2024-2027 : financer la nutrition, c'est parier sur la santé et le capital humain, souligne le Vice-Président Tiémoko Meyliet Koné

Plan national multisectoriel de nutrition 2024-2027 : financer la nutrition, c'est parier sur la santé et le capital humain, souligne le Vice-Président Tiémoko Meyliet Koné

16/05/2025 - 06:49
16/05/2025 - 06:50
Plan national multisectoriel de nutrition 2024-2027 : financer la nutrition, c'est parier sur la santé et le capital humain, souligne le Vice-Président Tiémoko Meyliet Koné

Le financement de la nutrition est un investissement, un pari sur la santé et le potentiel du capital humain, a insisté le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, le jeudi 15 mai 2025, à Sofitel Hôtel Ivoire, à Abidjan, devant les représentants des partenaires techniques et financiers, les représentants du secteur privé, des fondations philanthropiques, des organisations internationales et de la société civile.

Il présidait, au nom du Président de la République, SEM. Alassane Ouattara, la cérémonie officielle d'ouverture de la table ronde sur le financement du Plan national multisectoriel de Nutrition (PNMN 2024-2027), d'un coût de 204,658 milliards FCFA, dont 31 milliards FCFA d'engagement financier de l'Etat ivoirien.

"Le besoin de financement complémentaire se chiffre à 173,959 milliards FCFA, soit près de 300 millions de dollars, que nous espérons mobiliser avec l'appui de nos partenaires. Chers partenaires, le financement de la nutrition n'est pas une charge, mais plutôt un investissement. C'est un pari sur la santé et le potentiel du capital humain. En contribuant au financement du plan national multisectoriel de nutrition, vous investissez, non seulement dans la Côte d'Ivoire d'aujourd'hui, mais surtout dans celle de demain, qui sera plus forte, plus dynamique et plus prospère", a plaidé Tiémoko Meyliet Koné.

Le Vice-Président de la République a, par ailleurs, réaffirmé la volonté de la Côte d'Ivoire d'éliminer toutes les formes de malnutrition à l'horizon 2030, grâce à une mise en œuvre rigoureuse de son Plan multisectoriel de Nutrition. "La malnutrition est un défi majeur.

Elle affecte toutes les couches de la société, en particulier, les enfants, les femmes et les communautés vulnérables, en prenant diverses formes de malnutrition, carences en micronutriments, surpoids, obésité et pathologies chroniques liées à l'alimentation. Face à l'urgence mondiale, la Côte d'Ivoire a fait le choix de l'action depuis 2011. Sous l'autorité du Président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, la nutrition a été érigée en priorité nationale", a-t-il indiqué.

A ce titre, a poursuivi le Vice-Président, le pays a adhéré au Mouvement mondial de santé, affirmant ainsi sa volonté de coopérer avec les autres États, les institutions internationales et les acteurs du terrain pour lutter efficacement contre la malnutrition : "Cette adhésion s'est concrétisée par la création d'un Conseil national pour la nutrition, directement rattaché à la Présidence de la République, et aussi par le renforcement du cadre institutionnel, législatif et surtout réglementaire. Elle s'est également traduite par l'intégration effective de la nutrition dans les Plans nationaux de développement à partir de 2016, et par l'adoption d'un premier Plan multisectoriel de nutrition pour la période 2016-2020".

Grâce aux efforts conjugués du gouvernement, des partenaires et des communautés elles-mêmes, s'est félicité Tiémoko Meyliet Koné, l'état nutritionnel des enfants et des femmes s'est amélioré avec un accent sur la satisfaction des besoins en matière d'alimentation, de santé, d'accès à l'eau potable, de protection sociale, d'éducation et d'hygiène.

Non sans noter les défis importants à relever, notamment la réduction de l'anémie chez les femmes en âge de procréer, la réduction du retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans, le renforcement de la pratique de l'allaitement maternel jusqu'à l'âge de 24 mois, ainsi que de la diminution du surpoids au sein de la population.

"Le plan multisectoriel de nutrition 2024-2027 a donc été conçu pour répondre à ces priorités, tenant compte des enseignements tirés du plan 2016-2020 et des résultats de la phase transitoire menée de 2021 à 2023.

L'objectif fondamental est de garantir à l'ensemble de la population un statut nutritionnel optimal afin d'améliorer le bien-être collectif, de développer le capital humain et soutenir durablement une croissance inclusive", a-t-il conclu.

CICG