Gbêkè : Plus d’une vingtaine de tonnes de produits périmés incinérés à la décharge de Bouaké

Gbêkè : Plus d’une vingtaine de tonnes de produits périmés incinérés à la décharge de Bouaké

23/09/2024 - 18:06
Gbêkè : Plus d’une vingtaine de tonnes de produits périmés incinérés à la décharge de Bouaké
Gbêkè : Plus d’une vingtaine de tonnes de produits périmés incinérés à la décharge de Bouaké

La direction régionale du commerce, de l’industrie et des PME, a procédé à l’incinération de plusieurs tonnes de produits prohibés, le lundi 23 septembre 2024, à la décharge de Bouaké.

Ces produits impropres à la consommation d’environ 25 tonnes saisis par les services de la direction régionale du commerce sont essentiellement composés de milliers de bouteilles de boisson sucrée.

Selon le directeur régional du commerce, Fadiga Mamadou, cet acte d’incinération est un message de responsabilité. « Un appel à la conscience individuelle et collective à la fois des commerçants, détaillants, des grossistes, des producteurs, toute la chaîne de distribution mais aussi les consommateurs. 

Il faudrait que chacun soit à un moment donné son propre contrôleur », a-t-il dit. Avant d’ajouter qu’un numéro vert (1343) est disponible pour recueillir toutes les informations allant dans le sens de la lutte contre les produits prohibés.

De même les agents de contrôle sillonnent de jour comme de nuit le marché avec la collaboration des organisations dans le secteur commerce en vue de tendre vers l’idéal de ‘’zéro produits périmés’’ sur le marché de Bouaké. Pour y arriver, Fadiga Mamadou invite tous les acteurs de la chaîne de distribution et les populations à l’engagement citoyen pour garantir la sécurité alimentaire de tous.

Le 1er responsable du commerce en a profité pour dire aux commerçants de faire des commandes raisonnables de produits, afin de pouvoir les couler avant d’être périmés.  

Il a rappelé que les contrevenants sont soumis au paiement d’amendes transactionnelles qui vont de 100.000 à 50.000.000 millions de F CFA ou des peines privatives de liberté allant jusqu’à 6 mois d’emprisonnement.

Pour l’heure, la sensibilisation se poursuit mais en cas de récidive ou une volonté manifeste avérée de mettre les populations en danger, le procureur sera saisi et les contrevenants seront punis en fonction de la loi en vigueur, a prévenu Fadiga Mamadou.

Eugène Kouadio