Logouale / Autonomisation des femmes : Jeannette Badouel sort plus de 4000 femmes de la précarité

Dans la Vision de Proximité du Président Ouattara Jeannette Badouel, ancienne maire de Logoualé et secrétaire départementale du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), s’est imposée comme une figure clé de la promotion des femmes dans la région.

En droite ligne avec la vision du président Alassane Ouattara, qui exhorte ses cadres à rester proches des populations, elle a initié un vaste projet d’autonomisation des femmes, centré sur la culture et la transformation du manioc. Cette initiative, véritable illustration de la proximité recherchée par le chef de l’État, vise à offrir des opportunités économiques durables aux femmes de Logoualé.

Le manioc, produit agricole de base en Côte d'Ivoire, se situe au cœur de ce projet. Dans les 70 villages de Logoualé et ses quatre sous-préfectures (Logoualé, Bogouiné, Yapleu, Ziogouiné), 141 associations de femmes, soit un total de 3 525 membres, ont été organisées pour cultiver un hectare de manioc chacune.

Grâce à cette structuration, les femmes peuvent mieux exploiter le potentiel de cette ressource, dont les usages variés (de l'alimentation à l'industrie) constituent un levier de développement local. Jusqu'à présent, la culture du manioc dans la région se faisait de manière désorganisée, limitant les profits des femmes. Jeannette Badouel a donc pris l'initiative de fédérer ces associations pour mutualiser les ressources et savoir-faire.

Cela leur permet non seulement de tirer un meilleur parti de leur production, mais aussi de développer une véritable filière industrielle. Le projet vise ainsi à améliorer les conditions économiques des femmes tout en renforçant l’autosuffisance alimentaire de la région.

L'autonomisation des femmes et des jeunes filles étant une priorité pour l’État ivoirien dans le cadre du Plan National de Développement (PND 2021-2025), cette initiative s'inscrit pleinement dans les efforts du gouvernement pour promouvoir l'égalité des sexes et l'émancipation économique.

En fournissant une alternative viable aux jeunes et aux femmes tentées par l’immigration clandestine, ce projet contribue à lutter contre la pauvreté en milieu rural. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, fils de la région, a joué un rôle clé en apportant un soutien financier décisif à ce projet. Grâce à son intervention, un entrepôt de stockage a été construit à Logoualé pour conserver les récoltes avant leur commercialisation.

De plus, une usine de transformation du manioc est en cours de construction dans la région. Une fois achevée, elle permettra de transformer le manioc en produits dérivés tels que l'attiéké, le placali ou la farine, destinés à répondre à la demande croissante du marché ivoirien.

Ce projet, qui repose sur la collaboration entre Jeannette Badouel et le général Vagondo Diomandé, incarne parfaitement la vision de proximité prônée par le président Ouattara.

En restant à l'écoute des besoins de la population, ces deux cadres montrent qu'il est possible de concilier engagement politique et développement économique local. Leur initiative va non seulement améliorer les conditions de vie des femmes, mais également renforcer l’économie régionale en créant des emplois durables pour les jeunes.

Le modèle mis en place à Logoualé, qui combine agriculture et transformation industrielle du manioc, pourrait bien inspirer d’autres régions du pays. En mettant l'accent sur la solidarité et la coopération, ce projet a pour ambition d’insérer 2 000 personnes dans des activités agricoles chaque année, tout en encourageant l’installation de petites unités de transformation dans les sous-préfectures voisines..

 Jeannette Badouel, par son leadership et sa vision, montre qu’une véritable autonomisation des femmes est possible, même dans les zones rurales. Son initiative est un modèle de développement inclusif qui permet non seulement de répondre aux besoins locaux, mais aussi de renforcer le tissu social tout en offrant de nouvelles perspectives économiques aux femmes et aux jeunes de Logoualé.

DSB