États-Unis : Dr Aka Aouélé s'imprègne des modèles américains d'innovation technologique

Une délégation ivoirienne de haut niveau, conduite par le Dr Eugène Aka Aouélé, président du Conseil économique, social, environnemental et culturel de Côte d'Ivoire (CESEC), a effectué une importante visite dans la Silicon Valley le lundi 10 juin 2024. Objectif, s'imprégner des technologies de pointe et des modèles d'innovation de cette région emblématique.

Cette forte délégation était  composée de plusieurs responsables du CESEC, des ministères de la Transition Numérique et de la Digitalisation, de la Culture et de la Francophonie, du VITIB, du CEPICI, du secteur privé, des conseils régionaux et municipaux, le Dr Eugène Aka Aouélé, président du CESEC et de l'Assemblée des régions et districts de Côte d'Ivoire (ARDCI), a effectué plusieurs visites dans la Silicon Valley (Californie). Il avait à ses côtés, l'ambassadrice des États-Unis en Côte d'Ivoire, S.E.Mme Jessica Davis Ba et l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire aux États-Unis, SEM brahima Touré.

La délégation ivoirienne a visité l'entreprise internationale Google, en compagnie des premiers responsables. A ce stade, la déclaration ivoirienne a échangé  avec Karen Fiester, directrice de Google chargée de l'encadrement des startups. Mme Fiester a présenté le mode de fonctionnement du programme qu'elle et son équipe ont mis en place pour soutenir les startups.

Un programme qui abouti nécessairement par le financement dont les premiers bénéficiaires sont les étudiants et les Petites et moyennes entreprises. Dans ce programme, après la formation, il y a le suivi, l'orientation et l'encadrement pour la réussite de l'activité.

A cette occasion, l'ambassadrice des USA en Côte d'Ivoire, S.E.Mme Jessica Davis Ba, s'est dite heureuse de cette importante mission de haut niveau, avant de souhaiter la multiplication de ce type d'initiative, estime qu'elle est une véritable opportunité qui permettra à la Côte d'Ivoire de tirer grand profit et de booster son processus de transition numérique et digitale, puis contribuer ainsi au développement du pays avec l'exemple de la technologie de la Silicon Valley.

Ces propos sont soutenus en visioconférence par Charles Murito, un Kenyan, et Pren Tsilya Boa, une Ivoirienne, tous deux travaillant à la Silicon Savannah, un écosystème technologique situé à Nairobi au Kenya qui est très dynamique dans le domaine des TIC en Afrique de l'Est.

Pour le Dr Eugène Aka Aouélé, président du CESEC et chef de délégation, la Côte d'Ivoire doit œuvrer pour avoir sa Silicon Valley qui va impacter le développement du pays et au-delà, l'Afrique de l'Ouest.

Cela en aidant les startups avec des programmes rigoureux. Mais pour y arriver, il faut absolument le soutien de Google, dira-t-il. A l'en croire, "La formation des startups peut se faire dans les universités de façon accélérée avec des diplômes à la clé, mais surtout en mettant un accent particulier sur la pratique."

Après Google, cap a été mis sur Stanford. Ici, les échanges ont eu lieu avec la structure Star X. Une grosse entreprise associée à Stanford et qui aide les étudiants avec un programme accéléré dans le domaine de l'entrepreneuriat. "Après la formation, elle les conseille et les finance sans intérêt.

Ceux qui réussissent deviennent des membres de leur fondation. Mais ceux qui échouent sont encouragés à persévérer pour atteindre leurs objectifs les années plus tard, selon les responsables de Star X".

Après les échanges, un diplôme d’honneur a été remis au président du CESEC, le Dr Eugène AKA AOUÉLÉ, pour son implication véritable dans l’utilisation des technologies, pour la création de startups qui vont contribuer au développement de la Côte d’Ivoire.

La visite de la structure "Multiverse" a été la dernière étape des activités de la délégation ivoirienne ce lundi 10 juin 2024. Selon les responsables de cette structure est une entreprise qui procède à la sélection des startups par une sélection rigoureuse devant un jury d'hommes d'affaires expérimentés.

Une fois cette étape passée, ces jeunes reçoivent à coup sûr le financement de leur projet. Les jeunes entrepreneurs retenus sont encadrés et suivis pour la réussite dans leurs affaires. Ceux qui ne sont pas retenus sont invités à améliorer leur projet pour revenir des mois plus tard devant le jury".

D'autres rencontres avec des incubateurs américains auront lieu dans les jours à venir pour permettre à la délégation ivoirienne de s'imprégner du modèle de création de startups aux États-Unis d'Amérique, précisément en Californie.

SERGE AMANY