Gestion des secours d'urgences : Les interventions du GSPM passent de 13 000 en 2014 à 40 000 en 2025, soit un accroissement de 200% en 10 ans

Les interventions du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) s'élèvent à 40 000 en 2025, contre 13 000 en 2014, soit un accroissement de 200% en 10 ans. Ces données ont été fournies par le chef du Bureau Opérations du GSPM, le Lieutenant-colonel Bony Nimba Landry Stéphane.

Il s'exprimait dans le cadre de "Tout Savoir Sur" (TSS), un espace d'échange hebdomadaire du Centre d'Information et de Communication gouvernementale (CICG), le mardi 10 juin 2025 à Abidjan.

« Chaque jour, des incendies, des inondations, des accidents industriels ou des crises sanitaires mettent en péril nos populations. Face à ces défis, le GSPM, par sa mission et son engagement, se positionne comme un acteur clé dans la gestion efficace de ces risques et la protection des vies et des biens », a-t-il souligné.

Selon lui, le GSPM réalise en moyenne 110 interventions par jour, soit une intervention toutes les 13 minutes. En ce qui concerne la nature des interventions, les plus importantes sont les accidents de la circulation (47%), le transport de malades (13%) et les incendies (11%).

Et d'ajouter qu'avec un effectif composé de 1413 hommes et femmes, le GSPM est équipé pour gérer tous les types de menaces auxquelles les citoyens sont confrontés.

En outre, le GSPM possède une flotte de plus de 300 véhicules équipés de diverses fonctions, notamment des engins de secours à personne, des engins incendie, des moyens élévateurs, des motos d'intervention rapide, des embarcations d'intervention, des engins de secours routiers, des drones et un robot d'extinction.

Afin de mieux se rapprocher des populations, le GSPM dispose, en temps normal, de 10 postes de secours, qui passent à 14 postes durant les périodes de fête pour accroître son efficacité.

Mis en place en 1974 en tant qu'unité militaire, le GSPM s'est mis aux normes internationales des unités d'intervention grâce à son professionnalisme, ses innovations et l'intégration des technologies émergentes dans son processus de gestion opérationnelle.

CICG