Découverte culturelle : L’ UJOCCI en immersion à Grand Bouboury

L’Union des Journalistes Culturels de Côte d’Ivoire (UJOCCI) a lancé ses activités ce samedi 31 mai 2025 par une immersion culturelle dans le village de Grand Bouboury, situé dans le Leboutou, à 6 kilomètres de Dabou. Cette initiative marque le début officiel des actions de l’organisation, avec pour objectif de promouvoir le patrimoine culturel ivoirien.

La journée a débuté dans les communes de Cocody et Yopougon, points de rassemblement des membres de l’Union. En route pour Dabou, une escale à l’entrée de la ville a donné lieu à un accueil festif assuré par la troupe artistique Brim’Art de Grand Bouboury. Le cortège s’est ensuite dirigé vers la place publique du premier village d’Adjoukro, également appelé Grand Bouboury.

À leur arrivée, les journalistes ont été accueillis par les rythmes traditionnels du fôfôbgai, le tam-tam parleur, et des paroles de M’boa, le griot du village, annonçant la présence des visiteurs aux habitants.

La délégation a eu droit à plusieurs temps forts. Des prestations artistiques, la présentation historique du village par les patriarches Essoh Lath Pierre et Essoh Denis, ainsi que la visite de la première église catholique du village, érigée en 1934.

Le fait marquant a été la découverte du centre de formation artistique Brim’Art, spécialisé dans l’apprentissage de la danse et du tambour. Ce centre est dirigé par Étienne Latro, ancien membre du village Kiyi et du Ballet National.

Pour Jean Marc Tonga, président de l’UJOCCI, cette première sortie est un véritable succès. « Je suis très heureux de la tenue de cette activité. La mobilisation des membres de l’Union est remarquable.

L’accueil chaleureux, la richesse des sites visités et la mise en valeur de notre culture à travers cette immersion sont à saluer. Mais surtout, l’esprit de fraternité et de partage qui a régné tout au long de la journée. En un mot, je suis satisfait », a-t-il déclaré.

La prochaine immersion de l’UJOCCI est prévue pour le mois de juillet, à Bondoukou.

Arnaud GASA