Rentrée académique 2024-2025 à l'UPGC : vers un enseignement supérieur au service du développement régional
Rentrée académique 2024-2025 à l'UPGC : vers un enseignement supérieur au service du développement régional
La cérémonie solennelle de la rentrée universitaire unique 2024-2025 s’est déroulée ce lundi 23 septembre 2024 à l’amphithéâtre C de l’Université Péléforo Gon Coulibaly (UPGC) de Korhogo, sur le thème : « Un Enseignement supérieur et une Recherche scientifique de qualité au service du développement socio-économique des régions ».
Dans son discours inaugural et d’orientation, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Adama Diawara, a dressé le bilan de l’année universitaire écoulée, puis a dévoilé les perspectives de l’année académique qui vient de s’ouvrir.
À sa suite, le Professeur Abou Fofana, Directeur de l'Enseignement supérieur (DESUP), a présenté le découpage de l’année universitaire 2024-2025. Selon lui, le 1er semestre se déroulera du 23 septembre 2024 au 22 février 2025, tandis que le 2e semestre s’étendra du 24 février au 6 juillet 2025. « Les examens de la 2e session se tiendront du 14 au 31 juillet 2025 », a-t-il précisé.
La Professeure Coulibaly Aoua Sougo, présidente de l’UPGC, a affirmé que son institution « entend jouer son rôle de catalyseur dans le développement de la région du Poro ». Elle s’est par ailleurs félicitée d’avoir relevé le défi de mettre fin aux « rentrées en dents de scie » causées par des grèves intempestives et des mouvements estudiantins. « Cette année marque le début d’une nouvelle ère académique.
Nous devons renforcer le lien entre nos universités et nos communautés », a-t-elle déclaré. La présidente de l’UPGC s’est également adressée aux étudiants, les invitant à « s’engager pleinement » dans leurs études.
Par ailleurs, cette cérémonie a enregistré la participation du ministre des Transports, Amadou Koné, qui a donné une conférence inaugurale sur « le rôle des universités dans le développement des régions ».
Présent à cette occasion en tant que maire de la commune de Bouaké et président de l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), il a analysé « l’impact de l’université sur l’économie locale, qui se manifeste de plusieurs manières », soulignant que « les universités génèrent des emplois indirects et participent à la formation de la main-d’œuvre locale, ce qui attire les entreprises ».
Patrick KROU