Production animale et halieutique : L'ARDCI et le MIRAH s'unissent

Ce mercredi 31 juillet 2024, l'Assemblée des Régions et Districts de Côte d'Ivoire (ARDCI) a signé un accord de partenariat avec le ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH) pour renforcer la sécurité alimentaire du pays.

Cette cérémonie, présidée par le Dr Eugène Aka Aouélé, Président de l'ARDCI, et Sidi Tiémoko Touré, Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, a eu lieu au siège de la faîtière à Cocody

Objectif, optimiser la production, le contrôle et l'inspection des denrées animales et d'origine animale. A cette occasion, le Dr Eugène Aka Aouélé, se réjouissant de cette collaboration stratégique, a souligné son importance de la quête  de la sécurité alimentaire en Côte d'Ivoire.

"Cet accord, fruit de concertations et d'efforts conjoints, marque une étape cruciale, dans notre quête commune de la sécurité et la souveraineté alimentaire, du développement durable, de la création d'emplois et de bien-être, pour nos populations. Il témoigne de notre volonté partagée, de renforcer les capacités de production en ressources animales et halieutiques, ainsi que d'assurer un controle rigoureux et une inspection efficace des denrées animales et d'origine animale." a-t-il déclaré avant d'insister sur les enjeux.

"Cet accord présente une approche décentralisée de la politique de I'État de Côte d'Ivoire en matière de production durable des ressources animales et halieutiques; de contrôle des denrées animales et d'origine animale ; d'amélioration des normes des produits animaux, la sécurité et la souveraineté alimentaire, ainsi que l'autonomisation économique des jeunes et des femmes".

Pour sa part, le ministre Sidi Tiémoko Touré, a salué la signature de cet accord et insisté sur le rôle vital de la production animale et halieutique dans l'alimentation, la santé, et l'économie du pays. Avec un budget de près de 1 049 milliards de francs CFA, cette politique nationale de développement de l'élevage et de la pêche pour la période 2020-2026, prévoit des améliorations substantielles dans les infrastructures existantes et la création de nouveaux centres spécialisés, tels que ceux de Boundiali et Ferkessédougou.

SERGE AMANY