Autoroute Abidjan-Dabou : Un pont piéton s'impose au carrefour Petro Ivoire

L'autoroute Abidjan-Dabou est officiellement ouverte à la circulation depuis janvier 2024.  L'infrastructure améliore la circulation des personnes et des biens en réduisant la congestion de la circulation et à dynamiser les activités économiques. Et elle est faite en 2×2 voies où les véhicules roulent à vives allures.

La vitesse sur L'autoroute peut atteindre 90 km/h pour les poids lourds et 120 km/h pour les véhicules de type légers. Des vitesses auxquelles  il est difficile de manœuvrer en cas d'inattention.

Vu les dangers que cela représente pour les piétons, l'Etat ivoirien a pensé à construire des ponts piétons à certains endroits de la route. En vue de faciliter la traversée et réduire les risques d'accidents sur la voie.

A cet effet cinq ponts piétons ont été installés sur la distance de la station Shell de Gesco, au carrefour Batim, après le cimetière municipal de Yopougon, l'ancien corridor du village de Niangon Adjamé et à  Adiopodoumé, juste après le carrefour de la Cnra.

Mais le constat qui se dégage, lors de notre passage sur l'axe Gesco-Brimbresso, le mardi 18 juin 2024, est tout simplement alarmant. Les populations riveraines prennent des risques en traversant à pied cette voie à grandes vitesses. C'est vraiment dommage. Elles n'utilisent pas les ponts piétons mis à leur disposition. On assiste impuissamment à l'incivisme des populations.  Beaucoup de personnes ne tiennent pas compte des risques et préfèrent ignorer les ponts piétons pour la traversée.

A certains endroits de la route, les grilles de fer de protection posées sont arrachées par les populations riveraines pour se frayer un chemin.  Certaines pensent même que c'est trop loin, le fait d'aller emprunter ces ponts piétons. Tandis que d'autres se permettent même à dire que ça perd le temps.

Dans ce cas, on a mis des ponts piétons à certains endroits de la route  pour rien. Tel est le cas, à l'ancien corridor du village de Niangon-Adjamé, à Adiopodoumé, juste après le carrefour de la Cnra, à la station Shell de Gesco et au carrefour Batim.

Il ne serait pas erroné de dire que  ces ouvrages ne servent plus à rien. Ils sont à la recherche de piétons.

Pourtant au carrefour Petro Ivoire, il y a urgence de construire un pont piéton. Car à  cet endroit, la sécurité routière est devenue un enjeu crucial. Le trafic y est dense et complexe.

C'est une zone qui est vraiment fréquentée par les habitants du quartier de Bonikro et les personnes en partance pour Dabou. A cet endroit, L'infrastructure met en danger la vie des populations. Qui sont contraintes de traverser la route à pied à la merci des automobilistes pour rejoindre l'autre côté de la route. 

 Présentement jeunes, Vieux, s’adonne à cet exercice périlleux.

Un drame s'est

 Même, dit-on, produit,  le jeudi 30 mai 2024, en fin de soirée  au niveau de la pharmacie Alicia. Un élève qui tentait de traverser la chaussée, a été renversé par un véhicule. Cet accident montre la gravité de la situation. On ne peut rester silencieux face à ce problème critique.

Des riverains rencontrés expriment leur profonde inquiétude et plaident pour la construction d'un pont piéton pour sécuriser ce point noir de la route. L'urgence de repenser la sécurité routière à cet endroit est de mise. 

Les habitants du quartier de Bonikro vivent, il faut le reconnaître, dans la peur constante. Ils décrivent même le carrefour de Petro Ivoire comme un "carrefour de la mort".

"Nous demandons à ce qu'on construit  un pont piéton pour permettre la traversée en toute sécurité au carrefour Petro Ivoire" font-ils savoir.

Le carrefour Petro ivoire est très fréquenté. C'est pourquoi les habitants ne demandent qu'une chose: la sécurité.

Les autorités publiques sont donc interpellées. Elles doivent intervenir pour éviter des drames à l'avenir à cet endroit. Il est temps de construire un pont pont piéton pour protéger les vies humaines.

Daniel Meledje