Santé maternelle: L’UNFPA salue de bonnes pratiques en Côte-d’Ivoire

La journée Internationale de la sage-femme a été célébrée cette année à Man, dans le District sanitaire du Tonkpi, vendredi dernier, sur le thème « Ensemble à nouveau: de l’évidence à la réalité ».

Le Représentant-Pays de l’UNPA, Mme Cécile Compaoré Zoungrana, représentée par  Pr Joseph Vyankadondera, coordonnateur de la santé maternelle à l’UNFPA, a  réaffirmé la volonté commune et la détermination des parties prenantes à travailler chaque jour davantage pour que, plus jamais, aucune femme ne meurt en voulant donner la vie.

 IL a salué l’action de l’Etat en faveur de l’amélioration constante de la santé maternelle et néonatale et pour la lutte contre la mortalité maternelle. Notamment, par la construction d’infrastructures de santé, le renforcement du plateau technique, le renforcement de la disponibilité des ressources humaines qualifiées…

Selon lui, “depuis 1990, la mortalité maternelle a chuté de 45% à travers le monde. En dépit de cette avancée, près de 800 femmes meurent encore chaque jour des suites d’une grossesse ou d’un accouchement, soit environ une femme toutes les deux minutes”.

Et d’ajouter: “Pour chaque femme qui meurt, 20 ou 30 sont sujettes à des complications aux consequences graves ou durables. La plupart de ces décès pourraient, largement être évités. La maternité constitue un droit de l’homme fundamental”.

Pr Joseph Vyankadondera s’est félicité de la tenue de panels durant deux jours dans le cadre de cette journée.

IL a dit avoir noté avec « satisfaction beaucoup de bonnes pratiques en cours », mais également compris l’ampleur des défis à relever pour la réalisation des objectifs en matière de santé maternelle et néonatale.

La 17e édition de la JISF à Man, a été marquée par des consultations foraines sur 10 sites dans les communes de Zouan-Hounien, Danané, Biankouma, Man et Sipilou.

Durant trois jours qu’a duré l’opération, les sages femmes ont sensibilisé dans les marchés et à travers les établissements secondaires.

Plus de 1500 jeunes femmes et élèves ont reçu des soins gratuits, et ont été dépistées du cancer du col de l’utérus.

Didier Bidia