Sage d’or, un concours pour distinguer les meilleures sages-femmes

Honorer les sages-femmes en général et les ivoiriennes en particulier ; susciter l’excellence dans la pratique du métier de sage-femme ; promouvoir la profession de sage-femme ; créer la sympathie de la population pour la sage-femme, et susciter des vocations pour ce corps de métier. Tels sont les objectifs du concours Sages d’or, qui permettra de distinguer les meilleures sages-femmes de Côte-d’Ivoire pour l’année 2023.

Un événement qui se déroulera en marge des assises du 20^ème congrès du Syndicat des sages-femmes et maïeuticiens de Côte d’Ivoire (SYSAF-CI) en mi-septembre prochain, à la Fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix à Yamoussoukro. Le lancement de ce concours s’est déroulé, le 29 mars dernier, au siège de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (FESACI), sis à la Rivierva.

Kangouté Maïmouna, secrétaire général du SYSAF-CI a expliqué qu’à travers cette initiative, il s’agit de redorer le blason d’un métier noble qu’est celui de la sage-femme, celle qui aide à donne la vie. « Nous voulons distinguer les femmes inconnues qui aident les mères à donner la vie ; encourager les bonnes pratiques en la matière », a-t-elle expliqué.

Elle a estimé que la sage-femme doit être fière plutôt que de se cacher à cause des critiques qui l’accableraient. La secrétaire générale a indiqué que les femmes travaillent dans des conditions difficiles au point où leurs courages doivent être saluée.

La marraine, Clotilde Drogba, la mère de l’ex-capitaine des Eléphants footballeurs a abondé dans le même sens pour dire que tout le monde a besoin de la sage-femme.

Dr Kouadio Samira, conseillère du ministre de la Santé a soutenu que cette compétition s’inscrit dans la droite ligne de la vision du ministre de la Santé.

Ebrokié