Lutte contre le changement climatique : L’union des Conseils économiques et sociaux d’Afrique s’implique
Lutte contre le changement climatique : L’union des Conseils économiques et sociaux d’Afrique s’implique
Le bureau exécutif de l’Union des Conseils économiques et sociaux d’Afrique et institutions similaires d’Afrique (Ucesa), s’est réuni le vendredi 31 mars 2024 au siège du Conseil économique, sociale, environnemental et culturel (Cesec) au Plateau.
Objectif, aborder les défis et enjeux environnementaux majeurs du continent, avec l’appui technique de la Banque africaine de développement (Bad).
A cette occasion, Dr Eugène Aka Aouélé, président du Cesec, saluant les avancées de la Côte d’Ivoire, a situé sur les enjeux.
« Le thème central de la feuille de route de la présente mandature, à savoir ‘’Les défis du dérèglement climatiques et les réponses à apporter au bénéfice des populations africaines’’, qui oriente nos travaux rend suffisamment compte de la réalité qui voudrait que les objectifs environnementaux et les objectifs de développement économique et social demeure indissociables » a indiqué.
De son avis, « adresser la problématique du dérèglement climatique se présente aujourd’hui comme l’un des enjeux primordiaux des politiques internationales et nationales, compte tenu de la capacité reconnue des changements climatiques et impacter très souvent négativement , la croissance économique et la réalisation des objectifs de développement durable » a-t-il dit avant de préciser : « Il est juste de reconnaitre que les actions de préservation du climat ne relèvent pas de la seule responsabilité des Etats.
Les Assemblées consultatives doivent y prendre toute leur part » a soutenu Dr Aka Aouélé, saluant les acquis dans la mise en œuvre de l’Ucesa dans le domaine des préoccupations environnementales, ainsi que les efforts du gouvernement ivoirien et l’engagement du président de la République Alassane Ouattara sur cette thématique.
Ouvrant ces assises, Jacques Assahoré, ministre ivoirien de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, pour qui la Côte d’Ivoire figure parmi les pays les plus vulnérables, en matière d’adaptation aux changements climatiques.
Poursuivant, le ministre Assahoré a rappelé les actions menées par le gouvernement ivoirien. Il s’agit notamment du Plan d’action national de réduction des émissions de gaz à effets de serre, le Projet ‘’Abidjan legacy program’’. Initiative dotée d’un financement de 1,5 milliards de dollars sur cinq ans.
Visant à transformer l’économie agricole et à renforcer la résilience climatique, le Plan d’action national des énergies renouvelables (Paner), la Stratégie nationale d’agriculture intelligente face au climat, la Stratégie Redd+, le Plan d’action national de l’efficacité énergétique (Panee) etc.
Pour sa part, le marocain Ahmed Reda Chami, président en exercice de l’Ucesa, remerciant le président Aka Aouélé, pour la qualité de l’accueil et de l’organisation de ces assises, a insisté sur l’importance de la coopération régionale et les réalisations de l’Ucesa.
Il s’agit notamment, l’adoption de documents de référence, ainsi que le plaidoyer pour une action africaine face au dérèglement climatique. Poursuivant, il a exhorté les Etats membres à la mobilisation collective afin de renforce l’impact de l’Ucesa.
Le président Chami a surtout insisté sur la nécessité de définir des objectifs communs, afin d’arrêter le rôle et la position de la faitière africaine qu’est l’Ucesa. Qui selon lui est prioritaire fasse aux questions de financement de projets climatiques et le rôle des partenaires internationaux.
Dans ce cadre, le président du Conseil économique, social et environnemental du Maroc a annoncé la mobilisation d’un financement de 240.000 Euros pour la conduite de l’étude de perception climatique et de la part du gouvernement marocain.
Puis d’une subvention de 380.000 Euros en 2021 et de 280.000 Euros, soit un total de 900.000 Euros, le financement des activités communes de l’Ucesa.
Dans ces conclusions, le bureau exécutif de l’Ucesa a réaffirmé l’engagement des institutions africaines à collaborer pour une synergie d’action renforcée, face aux changements climatiques en Afrique.
SERGE AMANY