Georges Ravoteur, concepteur et promoteur du carnaval Ivoiro-antillais : « L’événement aura lieu à Bingerville du 21 au 22 février 2025 ».

Georges Ravoteur, concepteur et promoteur du carnaval Ivoiro-antillais : « L’événement aura lieu à Bingerville du 21 au 22 février 2025 ».

28/08/2024 - 18:06
Georges Ravoteur, concepteur et promoteur du carnaval Ivoiro-antillais : « L’événement aura lieu à Bingerville du 21 au 22 février 2025 ».
Georges Ravoteur, concepteur et promoteur du carnaval Ivoiro-antillais : « L’événement aura lieu à Bingerville du 21 au 22 février 2025 ».

Depuis bientôt trois ans, le carnaval Ivoiro-antillais a du mal à se mettre en selle. Pour savoir ce qu’il se passe, nous avons rencontré son concepteur et promoteur, Georges Ravoteur, pour nous instruire sur le sujet.

Depuis l’apparition de la covid-19 le carnaval Ivoiro-antillais semble à l’arrêt. Où en êtes-vous, concepteur et promoteur de ce projet ?

Le carnaval a eu quelques petits arrêts depuis la covid-19, parce que la pandémie a mis aux arrêts plusieurs activités, dont la nôtre. Donc le maire Cocody, Jean-Marc Yacé a intervenu à la dernière minute pour dire qu’il fallait comme marque une pause, vu qu’on ne savait pas ce qu’il fallait faire à cause de cette pandémie.

Tout cela était compliqué, ainsi après l’édition de 2022, c’était pareil aussi, vu que la covid nous a donné un sacré coup. En 2023, nous devions faire une édition qui finalement n’a pas eu lieu, parce que c’était l’année des élections des responsables des collectivités.

 J’ai finalement décidé de revenir à la source du carnaval, c’est-à-dire à Bingerville, à l’image d’un enfant, qui après quelques années hors de son cercle familial, parti pour voir ce qui se passait sous d’autres cieux, est revenu avec plein d’enseignements.

A quand donc la reprise effective selon vos dernières estimations ?

Aux dernières nouvelles, la date que j’ai choisie est celle du 21 au 22 février 2025. Le circuit est déjà tracé, et ce ne sera pas ce qui se faisait d’alors, à savoir le défilé devant la mairie comme auparavant. Parce qu’il y a trop de problèmes d’embouteillages orchestrés par les nouvelles infrastructures qui font qu’il y a un grand afflux de personnes sur ce lieu.

Nous avons choisi un quartier plus populaire où nous pensons que pour ce retour nous aurons plus de spectateurs et notamment de succès. Nous allons travailler sur tous les tenants et aboutissants de cette édition, pour la réussite de l’édition. Cependant, j’attends juste le Okay (Ok) du maire, qui étant le premier magistrat de notre commune ne devrait pas tarder à nous donner son accord pour pourvoir faire la conférence de presse et être fixé sur cette édition.

N’êtes-vous pas interpellé par des personnes qui ayant gouté aux prémices de ce carnaval, ont aujourd’hui soif de cette festivité ?

Tous les jours je suis interpellé par des personnes. Lors de la plupart de mes sorties ici, on m’interpelle avec des questions du genre « Monsieur Carnaval à quand le prochain numéro ? Vous le feriez quand, même si ce ne sera pas à Bingerville ? ».

 A Cocody également, des personnes qui me reconnaissent me bombardent avec les mêmes refrains. Les gens pensent que ce carnaval est tournant, ce qui n’est pas du tout le cas. Je pense que cette fois-ci le carnaval restera pour de bon à Bingerville.

 Au vu de mon âge avancé, il y aura d’autres acteurs qui s’en occuperont à la longue, avec une forte implication de la mairie, je pense.

Pour l’édition à venir, que nous réservez-vous comme contenu et aussi les pays invités ?

Je ne peux pas dire grande chose sur les pays invités pour l’instant. Néanmoins, Il y a la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, la France, qui manifestent un intérêt pour participer à l’édition 2025. A la conférence de presse, vous serez mieux situés.

Quelle est votre conclusion sur la faisabilité du carnaval ?

Je pense que le carnaval Ivoiro-antillais va se faire à la date que j’ai énoncée, parce que lors de la version Bingerville du défilé de la fête de l’indépendance le 7 août 2024, le carnaval a été annoncé. Ce qui veut dire qu’il se fera, donc nous allons travailler pour sa faisabilité. Cependant, nous croisons les doigts pour que nous puissions le faire, comme convenu.

Franck Arthur Akpenan