Gbêkè/Lutte contre la cherté de la vie : Le directeur régional du commerce s’imprègne du prix des denrées de premières nécessités sur le marché

Dans le cadre de son contrôle hebdomadaire des prix des denrées sur le marché, le directeur régional du commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Fadiga Mamadou était sur le terrain, le mardi 24 octobre 2023, pour s’assurer du respect des prix homologués.

Accompagné de ses collaborateurs, Fadiga Mamadou entame sa visite dans un hypermarché de la place. Après la vérification de la conformité des prix de quelques denrées telles que le riz et l’huile végétale, l’équipe de contrôle met le cap sur le grand marché de Bouaké pour le même exercice dans d’autres magasins.

Selon Fadiga, cette activité s’inscrit dans le cadre de l’application des mesures gouvernementales notamment l’arrêté du 16 novembre 2022 et celui du 02 octobre 2023 qui plafonnent le prix de certaines denrées alimentaires comme le riz, les pâtes alimentaires, le lait, la tomate concentrée, etc. « Nous faisons descendre nos collaborateurs sur le terrain chaque semaine pour procéder ce qu’on appelle un relevé de prix.

Et le relevé de prix que nous avons est conforme aux prix que les opérateurs économiques nous ont porté tout à l’heure à notre connaissance. Donc, on constate qu’effectivement, il y a une tendance à la baisse au niveau des prix des denrées de grande consommation sur le marché », a-t-il souligné.

Avant d’ajouter qu’il était nécessaire de faire comprendre à l’opinion publique et aux associations de consommation et aux commerçants que cette action n’est pas anodine. Elle procède des efforts du gouvernement, à travers le ministère du commerce pour que le marché soit toujours approvisionné. En plus de cela, dit-il, à travers une stratégie de veille permanente, les services de contrôle du ministère du commerce surveillent régulièrement le marché.

Il a également relevé le rôle des associations de consommateurs qui les accompagnent dans cette lutte, à travers le numéro vert (1343) et la saisine des services de contrôle leur transmettent des informations au quotidien. Récemment, selon le directeur régional du commerce, des opérateurs ayant fixé le prix du sucre au-delà du prix homologué pour cause de pénurie ont été pris la main dans le sac et sanctionné.

Donc, les opérateurs économiques n’ont d’autre choix que d’appliquer ce que l’Etat a demandé d’appliquer pour le bonheur des populations, précise-t-il.  Rappelons qu’en matière de pratique de prix illicite, la loi prévoit des amendes allant de cent mille à cinq millions de francs CFA en fonction de la catégorie du commerçant.

EK