Gbêkè/Audience solennelle de rentrée de la cour d’Appel de Bouaké pour l’année judiciaire 2023-2024

Gbêkè/Audience solennelle de rentrée de la cour d’Appel de Bouaké pour l’année judiciaire 2023-2024

10/11/2023 - 18:27
Gbêkè/Audience solennelle de rentrée de la cour d’Appel de Bouaké pour l’année judiciaire 2023-2024
Gbêkè/Audience solennelle de rentrée de la cour d’Appel de Bouaké pour l’année judiciaire 2023-2024

La Cour d’Appel de Bouaké a effectué son entrée solennelle pour le compte de l’année judiciaire 2023/2024, le samedi 08 novembre 2023, dans sa salle d’audience sise au palais du Tribunal de première instance de Bouaké.

Cette cérémonie de rentrée solennelle a été couplée de l’installation de nouveaux magistrats et de prestation de serments. En exposant les statistiques sur les actes de décisions rendues pour l’année judiciaire 2022/2023, le 1er président de la Cour d’Appel de Bouaké, Désiré Kpli, a indiqué que les objectifs ont été majoritairement atteints.

D’autant plus que du 1er octobre 2022 au 30 septembre 2023, la Cour d’Appel a rendu 852 décisions toutes matières confondues sur un ensemble de 915 affaires dont elle était saisie. Cela représente, dit-il, un taux de traitement de 93 % contre 84 % pour l’année judiciaire 2021/2022 relevé à la date du 16 novembre 2022.

Pour les nouveaux magistrats affectés à la Cour d’Appel de Bouaké, il faut noter 08 au total dont au niveau du siège, 02 présidents de chambre et 03 conseillers et au niveau du parquet général, 01 avocat général et 02 substituts généraux. 

Ce renfort en termes de ressources humaines, selon le 1er président de la Cour d’Appel est un gage de l’amélioration des performances de la juridiction par la réduction significative du temps des décisions par rapport au délai raisonnable.

Pour éviter l’incompréhension des décisions qui empêche les justiciables d’exercer leur droit, Désiré Kpli préconise une réflexion sur le style de rédaction des décisions pour permettre de mieux comprendre les décisions juridictionnelles. 

« La décision de justice qui constitue un canal de communication doit être dotée de vertus pédagogiques. Sa rédaction dans un langage obscur doit être bannie car elle est destinée essentiellement aux justiciables qui ont droit, le cas échéant, de s’inquiéter de ne pas la comprendre », a-t-il souligné.

L’impact de cette incompréhension selon lui est l’affaiblissement de la confiance du justiciable dans le système judiciaire. C’est pourquoi, précise-t-il, la clarification du droit est un enjeu important pour les individus dans une société démocratique. 

Désiré Kpli a aussi annoncé que la Cour d’Appel de Bouaké va bientôt se dotée d’un siège digne d’une cour juridictionnelle. Précisons que la Cour d’Appel de Bouaké a été lauréate du 1er Prix d’excellence au niveau national.

EK