Centres d'Excellence de l'enseignement supérieur africain pour l'impact sur le développement (CEA Impact) : le 10ème Atelier régional ouvert à Abidjan
Centres d'Excellence de l'enseignement supérieur africain pour l'impact sur le développement (CEA Impact) : le 10ème Atelier régional ouvert à Abidjan
L’ouverture officielle du 10ème Atelier régional du projet de Centres d'Excellence de l'enseignement supérieur africain pour l'impact sur le développement (CEA Impact) prévue du 31 octobre au 3 novembre 2023 à Abidjan-Cocody, a été présidée, le mardi 31 octobre par le directeur de cabinet du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Arsène Kobéa.
Placé sous le thème ''Soutenir les progrès et célébrer une décennie de changement'', cet Atelier regroupe les équipes dirigeantes des 53 centres, les présidents des universités, les principaux représentants des gouvernements et des ministères des pays participants, de la Banque mondiale, de l’Agence française de Développement (AFD) et l’équipe régionale de gestion des projets.
Le directeur de cabinet a relevé qu’en formant des ressources humaines qualifiées, les centres d’excellence contribuent au renforcement du capital humain.
« Les connaissances, les qualifications, les compétences représentent un argument essentiel du capital humain pour soutenir la croissance économique et réduire les inégalités sociales », a expliqué Arsène Kobéa.
Il a dit qu’investir dans le capital humain est devenu un impératif stratégique pour la Côte d’Ivoire . Et indiqué que l’ambition des centres d’excellence est au cœur de la vision de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
À l’en croire, les défis de financement, de gouvernance et la connectivité internationale restent des obstacles majeurs pour que les centres d’excellence puissent atteindre leur plein potentiel. « Les acteurs gouvernementaux et les partenaires au développement travailleront ensemble pour surmonter les obstacles », a-t-il assuré.
Selon la directrice pays de la Banque mondiale, Marie-Chantal Uwanyiligira, d'ici à 2050, le continent africain représentera 35% de la population mondiale.
Rappelant qu’aucun pays au monde n'a pu se développer sans investir dans le capital humain, elle a appelé les dirigeants africains à saisir cette opportunité pour investir dans l'éducation, la recherche scientifique et l'innovation, pour faire ce changement.
Elle a également exhorté le secteur privé à investir dans le capital humain. Les participants sont venus, entre autres, du Nigéria, du Bénin, du Ghana, du Togo, du Burkina Faso, de la Guinée, du Sénégal, du Niger, de la Côte d’Ivoire et de la Gambie.
Source : CICG