Violences basées sur le genre en Côte-d’Ivoire1198 cas de viols selon le rapport 2022
Violences basées sur le genre en Côte-d’Ivoire1198 cas de viols selon le rapport 2022
D’après le rapport 2022 en Côte d’Ivoire, 7919 cas de Violences basées sur le genre (VBG) ont été enregistrés. Il s’agit de 1198 cas de viols, de 260 cas d’agressions sexuelles, de 1826 cas d’agressions physiques, de 182 cas de mariages forcés, de 3073 cas de déni de ressources, d’opportunités et de services et de 1380 cas de violences psychologiques et émotionnelles.
Elles ne sont pas exhaustives et représentent seulement les cas qui ont été dénoncés et pris en charge par les services sociaux, a expliqué la direction du Programme national de lutte contre les VBG (PNLVGB). Lors d’un séminaire de formation des journalistes sur les VBG qui a eu lieu jeudi dernier, au siège de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’ouest (CERAO) à Abidjan Cocody. Initiée
Selon la directrice du PNLVBG), Josiane Bessi cet atelier dont le thème était « la réponse nationale des VBG et la gestion éthique des cas de VBG », avait pour objet de permettre aux professionnels des médias de s’engager dans la lutte contre ce fléau.
« Nous avons souhaité cette formation à l’endroit des acteurs des médias pour nous accompagner dans la lutte contre les VBG, car nous savons que la communication joue un rôle très important dans les réponses disponibles pour saisir les institutions en cas de VBG » a-t-elle déclaré.
L’inspecteur technique au MFFE, Hili Baba, a souligné que cet atelier est un moyen d’amener les participants à être des relais auprès des populations, à travers des informations sur les campagnes de sensibilisation contre les VBG, tout en les invitant à dénoncer toutes les formes de violences basées sur le genre.
Co-animée par l’expert en lutte contre les VBG, Koffi Socrate, et le directeur des Programmes, de la Documentation et de l’Information à la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA), Daouda Traoré, la formation a porté sur les six formes de VBG. Le viol, les agressions sexuelles, les agressions physiques, le mariage forcé, le déni de ressources d’opportunité, la maltraitance psychologique et émotionnelle, ainsi que le traitement des informations relatives aux violences faites aux femmes et aux enfants.
Sylvain Kouamé