Tengrela Frontière Mali Flabougou: Promotion de la culture, moyen d’intégration, cohésion ...

Le projet Résilience pour la Paix, financé par l’Agence des Etats unis  pour le développement International (USAID), exécuté par une équipe de l’organisation non gouvernementale  

Equal Acess International a organisé les 26 et 27 octobre 2023 à Flabougou , village habité uniquement par des communautés peulh situé  sur la bande frontalière avec le Mali à cinq kilomètres de la ville de Tengrela  (bagoué) au nord de la Cote d’Ivoire.

Les participants que sont les communautés peulhs, venues d’autres contrées, les senoufo et malinké ont été invité par les acteurs du projet  autour des mets typiques propres à chaque communauté et des danses du terroir de    faire la promotion culturelle   et d la cohésion sociale  moyen d’intégration. Plusieurs thématiques ont été abordées. 

Delafosse Konan assistant média pour le projet résilience pour la paix  « la promotion et échanges socio culturelles permettre aux autres communautés que sont les senoufos, les malinkés de connaitre la culture peulh.  C’est rare de voir la promotion de culture chez les peulhs. Cette communauté est toujours retranchée, isolée. .

A travers ces  activités culturelle et de sensibilisation  nous avons fait un focus sur la communauté peuhl, les sensibilisant à s’approcher des autres communautés et surtout à envoyer leurs enfants à l’école et les accompagner tout au long de leurs cursus scolaire.

Parce que les élèves  sont  enlevés  en pleine année des classes scolaires  tant au niveau du cycle primaire que du cycle secondaire pour des mariages précoces, ce qui concerne les filles et pour la surveillance du cheptel en ce qui concerne  les garçons ».

Coulibaly Zié assistant programme du projet résilience pour la paix «  nous avons organisé des activités d’échanges avec les femmes peulh de Flabougou et d’autres communautés voisines parce que la femme  est une base importante au sein de la famille et au sein de la société. Le cas de Flabougou peut servir ailleurs.

D’autres communautés peuvent s’en inspirer. il y a eu  une projection de film relative  à la  construction de parc à bétail  par les populations de Flabougou elles-mêmes. Afin  d’encourager leurs capacités de résiliences parce qu’ils  ont constatés  que les dégâts de culture étaient nombreux. il fallait construire des parcs à bétails non loin du village pour circonscrire  ces dégâts de cultures causes de destruction de la cohésion sociales entre eux et les autres peuples ».

A travers la promotion de la culture comme moyen d’intégration, des valeurs culturelles qui sont gages de cohésion sociale que nous voulons mettre en lumière non seulement pour aider la communauté peuhle de s’intégrer avec  les autres communautés. Et de permettre aussi à ces communautés de s’intégrer à la communauté peuhle.

Le balafon du  village Maniasso dansé par les peuhls et les senoufo ont dansé ensemble la danse peuhle. Nos cultures peuvent cohabiter nous pouvons coexister et nous pouvons tirer le meilleur parti de l’autre.  Un participant a témoigné «  c’est quand on apprend à se connaitre que les barrières tombent ».

Amon Ogon Paul Vincent  professeur d’éducation physique  (EPS)  des jeux sportif en développement ont été animés  « c’est l’utilisation des jeux, du sport  pour l’éducation des enfants, des moins âgés, des âgés. Le thème est  la cohésion sociale et l’entraide ont été abordés .Une leçon de vie est tirée à la fin de chaque jeux. L’écoute active a été développée avec les plus petits 

Rita Kouassi Kouamenan présidente de l’ong ‘’femmes autonomes espoir de demain’’, ambassadrice du réseau des influenceurs pour la résilience communautaire. «  Ce 2e jour  sont des jeux qui mettent ensemble des personnes pour atteindre le même objectif. Quand on  s’unit on  arrive à faire de grandes choses.

Avec le théâtre participatif  l’accent  est mis sur la cohésion, sociale.. Comment la communauté peulh de Flabougou peut être un exemple pour d’autres communautés peulh. La communauté peulh intégrée avec les communautés senoufo et malinké peut être facteur de cohésion sociale et de paix à travers sa manière de vivre avec les autres ».

Puis le  partage communautaire autour des repas.  Les mets typiques des différentes communautés (senoufo, malinké et peulh). Les femmes de ces communautés sont toutes  venues faire la cuisine à Flabougou. Tout cela montre qu’on est uni et dans la joie.

On a mangé ensemble. Lorsqu’on est uni, il y a la paix et on est heureux. C’est un symbole fort qu’on lance à travers tout le monde. On doit promouvoir le vivre ensemble même si nous venons de régions diverses,  d’ethnies diverses, on doit promouvoir la cohésion sociale. C’est important pour le développement. Car sans paix il ne peut avoir de développement.

Adama DOUAGUI président des communautés peuhles du département de Tengrela  et Sidibé Bakary  président des jeunes de Flabougou et Djeneba Sidibé  porte-parole des femmes et Zana Traoré porte-parole des notables du village Maniasso (tuteurs traditionnels de Flabougou) se sont réjoui des activités socio culturelles et ont souhaité  l’organisation de plusieurs éditions qui feront tomber définitivement les barrières entre eux.

Aly OUATTARA