Sécurité alimentaire : des programmes concrets mis en œuvre

Le gouvernement poursuit ses efforts pour assurer la sécurité alimentaire des populations et lutter contre la cherté de la vie.

A Ferké, une association de 103 productrices de fruits et de légumes bénéficie d’un appui en matériels agricoles et en intrants. Selon Christine Yéo, présidente de ce groupement de femmes, cette aide permet d’améliorer leur production et d’approvisionner efficacement les marchés de Ferké et d’Abidjan en produits vivriers de qualité.

« Nous avons commencé avec un hectare, nous disposons aujourd’hui de quatre hectares. Nous cultivons  le piment, le chou, la laitue, l’aubergine et la tomate », explique-t-elle.

L’appui du gouvernement leur a permis de produire 5 597 tonnes de légumes de mars à juillet 2023.

Le groupement Sanata à Ndouci dans la région de l’Agneby-Tiassa, bénéficie depuis juin 2023 d’une unité semi-industrielle de transformation de manioc en semoule. Il dispose d’une broyeuse, d’un semouleur réglable, d’un séchoir et de plusieurs équipements qui facilitent la production d’attiéké, mets très prisé en Côte d’Ivoire.

L’unité permet de produire 300 kg d’attiéké en une heure. Un gain de temps pour ces productrices qui auparavant produisaient 350 kg par jour.

« La production manuelle était pénible. Il nous fallait plusieurs jours de dur labeur pour produire une tonne d’attiéké. Aujourd’hui, nous produisons environ 10 tonnes par jour », se réjouit la présidente du groupement, Sanata Coulibaly.  

Ces accompagnements s’inscrivent dans le cadre du Projet d’Appui au programme Social du Gouvernement – PaPsgouv, financé par la Banque Africaine de Développement (BAD),  pour une meilleure exploitation des potentialités agricoles du pays.

Plusieurs autres programmes sont en cours  pour garantir la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire. Entre autres,

Le programme national d’investissement agricole ( Pnia)  et le Programme d’Urgence de soutien aux filières agricoles (Purga), qui permettent d’augmenter le volume des productions agricoles partout en Côte d’Ivoire.

Source : CICG