Municipalité 2023 : Le candidat du PDCI Maurice N’Goran N’Guessan promet la victoire à ses parents Satikran
Municipalité 2023 : Le candidat du PDCI Maurice N’Goran N’Guessan promet la victoire à ses parents Satikran
A quelques heures de l’ouverture officielle de la campagne pour les élections municipale et régionale, le 1er adjoint au maire de Botro, député suppléant, et candidat sous la bannière du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Maurice Gandour, fait un bref bilan de la précampagne et plante le décor pour la campagne.
Nous sommes au terme de la précampagne. Quel bilan faites-vous ?
Je dirais que le bilan est positif. Il est prometteur. Il y a longtemps que j’ai pris la résolution d’être candidat à la mairie de Botro. En tant que 1er adjoint au maire, nous avons commencé à travailler à cela depuis 2015 jusqu’à aujourd’hui. Les traces de mes actions sont visibles.
Les populations elles-mêmes en témoignent. Ce que je fais maintenant pendant la précampagne n’est qu’un simple rappel de ce qui a été fait.
C’est grâce aux actions que j’ai mené à Botro qui nous ont valu notre élection en 2018 où je suis le 1er adjoint. Je voudrais rappeler, je suis le 1er adjoint parce que je suis allé avec quelqu’un sous l’étiquette PDCI et nous avons gagné en 2018. Et après notre victoire, il a basculé au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
Il n’y a pas de problème à cela, Nous sommes tous de Botro mais moi je suis resté au PDCI. Donc aujourd’hui, chacun prêche pour sa propre chapelle. Je prêche pour la chapelle PDCI. Voici les raisons profondes pour lesquelles je suis candidat pour le compte du PDCI.
Pouvez-vous énumérez quelques actions que vous avez mené ici à Botro ?
Depuis 2015 que je suis revenu à Botro, j’ai accompagné l’école en offrant plus de 560 table-bancs Chaque année je donne des fournitures scolaires à 15 élèves par école à Botro-ville et dans les villages.
J’ai accompagné certains dans des projets de cultures maraichères, j’ai aidé des gens à améliorer leurs conditions de vie, j’ai accompagné les femmes du marché afin de leur permettre d’étoffer leurs étalages.
J’ai également réalisé des pompes dans plusieurs villages qui avaient des problèmes d’eau potable notamment à Koukroutié dans mon village, Zagbla, Bamela, Djébonou, Zanoukro, Pinikro, Kpliyéboussou et Botro-village. Tout ça pour l’amélioration des conditions de vie de nos populations. Donc voici autant d’actions que j’ai mené à Botro.
La campagne s’ouvre officiellement demain, comment le Quartier général (QG) de votre parti s’organise et quelles sont les thématiques qui vont meubler votre campagne ?
Nous allons développer l’agriculture, c’est le 1er thème. Parce que, il est bien beau de vouloir mettre des structures étatiques mais vous remarquez que les populations ne sentent pas concernées, puisque leur activité première qui est l’agriculture, les politiques qui viennent à Botro ne s’y intéressent pas.
Donc la population reste toujours dans la pauvreté. Avec mon équipe, nous allons développer l’agriculture. Nous allons aider les populations à ce niveau.
Nous allons faire des techniciens qui vont leur apprendre les techniques agricole et culturale afin d’améliorer leur production. Si Botro produit assez, Botro sera étiquetée zone productrice.
L’Etat viendra chercher ces productions. S’il n’y a pas de routes, l’Etat fera les routes parce qu’il y a de la culture à prendre ici. Au niveau de l’école, la santé, nous irons à la rencontre de nos partenaires pour venir aider les populations. Construire des bibliothèques au profit des élèves.
Construire également des centres de santé dans les gros villages. C’est ce que nous allons présenter aux populations. Donc, nous sommes à pied d’œuvre pour préparer le QG.
Quelles dispositions sécuritaires prises pour que la campagne se déroule sans incident ?
Moi, je ne suis pas pour une campagne de dénigrement, une campagne où l’on calomnie son frère. Je suis d’une réunion ou on nous a demandé de ne pas faire une campagne de dénigrement. Bien avant cela moi-même, c’était mon idée ; de ne pas dénigrer mes adversaires, aucun.
D’ailleurs, quand je quitte Abidjan, c’est à Bottro que je viens. L’adversaire quand il quitte là où il est, sa destination c’est Botro puisque c’est chez lui.
Donc à quoi ça sert de se dénigrer. Après les élections, on se retrouve tous à Botro. D’ailleurs, nous œuvrons tous pour le développement de Botro. Pour la sécurité, si on ne fait pas de campagne de dénigrement, nous sommes tous de Botro, qui va surveiller qui, la sécurisation de qui ?
Bon, celui qui assure ma sécurité, c’est le Seigneur Dieu Tout-puissant. C’est vrai que, devant les humains, il faut se protéger mais mon vrai protecteur, c’est le Seigneur Jesus/
La campagne démarre demain, quel appel vous lancez aux militants ?
Je voudrais rassurer tous les militants du PDCI que cette année, nous sommes doublement investis. Premièrement, c’est de redorer le blason du PDCI dans la région de Gbêkè dans son ensemble, et en particulier à Botro.
Deuxièment, on a l’impression que les militants sont désemparés avec le décès du président de notre parti. Qu’ils ne le soient pas parce que nous sommes investis qu’il faut qu’on gagne pour que l’âme du président puisse se reposer en paix.
Je leur dis pour le candidat que je suis, je suis plus que déterminé et avec eux pour que cette victoire soit la nôtre. Je leur demande partout où ils sont, qui, qu’ils soient de n’insulter un candidat. Je ne peux pas être partout à la fois, je ne peux pas contrôler cela mais je leur demande de dénigrer personne.
Moi j’ai une mission, c’est de gagner ces élections pour le repos de l’âme du Président Bédié et pour le rayonnement futur du PDCI. Je voudrais prendre à témoin notre Dieu, notre Seigneur pour que ces élections se déroulent dans la paix et qu’au soir du 02 septembre la victoire soit pour le PDCI.
Entretien réalisé par Eugène Kouadio