Man / Rupture collective des 3A : Action sociale et le développement de la religion au menu

Actions sociales et développement de l'islam. Quelle compréhension ? C'est le thème choisi par la représentation locale spécialisée de l'amicale des anciens de l'AEEMCI (RLS 3A) au cours de l'édition 2023 de la traditionnelle Rupture collective qu'elle organise chaque année depuis bientôt 4 ans.

Selon son président, Kone Brahima, comme chaque édition cette rupture est l'occasion de réunir la communauté musulmane autour d'un idéal commun le social et le bien-être des plus nécessiteux de la communauté. Pour cette année plusieurs actions caritatives sont au menu.

Il s'agira de faire la collecte de fond pour aider 100 familles démunies et leur permettre de fêter l'Aid El fitr et permettre aux étudiants musulmans, la relève de demain de profiter eux aussi de cette grande fête du ramadan. La particularité de la rupture de cette année est l'action communautaire pour les musulmans de Zélé, village situé à l'entrée de la ville de Man.

La collecte des fonds va servir à la réhabilitation de la mosquée principale de Zélé, mosquée qui reçoit les pèlerins de la ville de Man dès leur retour. C'est environ 600 000 fcfa qui doit servir à cette réhabilitation.

Pour ce qui est de la conférence sur le thème, elle a été animé par l'éminent Cheick Hamad Tiadiane Diabate, imam de la mosquée SIaka Kone d'Abobo, guide spirituel de l'association Ahloul Baït, conférencier international, écrivain, consultant Radio. Il a tout le long de son exposé mis en lumière le lien action sociale et religion.

Il a indiqué que l'ossature de la religion musulmane est porté sur la prière et le social. En ce mois saint ramadan, c'est donc une occasion inouïe pour les musulmans de multiplier les actions sociales et de faire en sorte de venir en aide aux plus démunis. 

« Penser aux autres, se mettre au service des autres. Cela dépend de d'une formation spirituelle d'une religion qui éduque qui oriente. Lorsque nous sommes en contact avec notre religion, nous bénéficions de la formation de notre religion qu'une personne qui sert les autres et qui est généreuse. On devient donc des personnes utiles dans la société des personnes qui donnent une bonne image de leur religion », a-t-il indiqué.

Il toutefois encouragé la communauté à s'impliquer dans l'aide des uns et des autres en ces mots : « L'islam n'est pas une religion qui tend la main de dieu mais une religion qui donne ».

Nous le maire de la commune de Man, Aboubakar Fofana, parrain de cette cérémonie de ruptures collectives a pour sa part engagé les cadres et les jeunes musulmans a hissé haut le flambeau de l'islam en faisant briller leur foi à travers nos actions.

Il s'est engagé à accompagner la communauté dans toutes les initiatives qu'elle prendra pour le bien-être des musulmans.

DSB