Le discours du Président de REPPRELCI Sermé Lassina à l’atelier des acteurs de la presse en ligne et de la société civile de Côte-d’Ivoire

Dr Théodore Konimi, Directeur Général du Programme National de Cohésion Sociale

Madame Stéphanie Lamy,  Co-fondatrice de l’association française Danaïdes

Me Caroline Tétard, Avocate au Barreau de France

Mmes et Messieurs les participantes et participants

Chères consœurs,

Chers confrères,

Nous sommes réunis ce matin dans le cadre de la mise en œuvre des activités inscrites au menu du projet “Implication des Médias Numériques pour une Prévention Active des Conflits et des Tensions’’ (IMPACT).

Au mois de janvier dernier, 40 journalistes et acteurs de la société civile ont été formés ici à Abidjan dans le cadre de ce projet mis en œuvre en Guinée et en Côte-d’Ivoire par cinq organisations: à savoir deux structures françaises, Avocats Sans Frontières France (ASF France) et Danaïdes; une plateforme panafricaine, AfricTivistes; et deux associations nationales que sont l’Association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI) et le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Aujourd’hui, démarre la deuxième phase de cette formation avec 40 participants scindés en deux groupes de 20 personnes comme en janvier dernier.

Cette activité qui au final bénéficiera à 80 personnes en Côte d’Ivoire, vise à former les acteurs médiatiques qui couvrent les questions de conflits sur la couverture éthique, responsable et équilibrée des conflits, afin d’assurer une meilleure prévention des conflits et la cohésion sociale.

L’objectif de cette action est de renforcer nos compétences pour faire face à la multiplication des fake news et des messages haineux qui divisent la population et créent des tensions.

Cette pertinente thématique est d’actualité en ce sens que notre pays connaîtra cette année des élections locales (municipales et régionales) dans le dernier trimestre de l’année.

Ces élections locales qui constitueront un véritable test pour les différents partis politiques avant l’élection présentielle de 2025 ne manqueront certainement pas de déchaîner les passions teintées parfois de discours haineux et de fausses informations. 

C’est pourquoi, le projet IMPACT, veut nous donner les instruments et outils pour mieux aborder cette période électorale et apporter notre modeste contribution à la consolidation d’un climat de paix et de cohésion sociale.

 En retour, il nous appartient en tant que participantes et participants d’être assidus et attentifs pendant ces 48 heures afin d’en tirer profit.

Mmes et Messieurs,

Honorables invités

Après cette série de formation sur la couverture éthique, responsable et équilibrée des conflits, nous auront dans les semaines à venir deux autres sessions de formation. Mais cette fois-ci, sur les outils et mécanismes de vérification des fake news en direction de 74 bénéficiaires, soit 37 personnes par session.

En outre, nous aurons au mois de juin, le lancement du financement en cascade de quatre initiatives innovantes en Côte d’Ivoire et en Guinée. Chacune de ces initiatives sera financée à hauteur de 10 000 euros, soit un peu plus de 6 millions de FCFA. C’est le lieu pour moi de vous exhorter à vous préparer pour soumettre des projets innovants dont deux seront choisis en Côte d’Ivoire pour être financés. L’appel d’offre sera lancé bientôt.

Mesdames et Messieurs,

Chers participantes,

Chers participants

Ce projet, mis en œuvre en étroite coordination avec les autorités de Guinée et de Côte d’Ivoire, a pour objectif de contribuer à consolider une paix durable en Afrique de l’Ouest, et de renforcer le rôle positif de la société civile, dont les médias numériques, en matière de prévention des conflits.

Nous voudrions à ce stade de notre propos, ouvrir un chapitre de remerciement.  

Premièrement, nous adressons nos vifs remerciements aux autorités ivoiriennes pour leur parfaite collaboration et soutien dans la mise en œuvre de ce projet IMPACT. Ce soutien se traduit ce matin par la présence parmi nous du Directeur général du Programme national de cohésion sociale (PNCS), Dr Théodore Konimi.

Deuxièmement, nous exprimons notre reconnaissance à notre bailleur, la Délégation de l’Union européenne qui finance ce projet d’une durée de deux ans, à travers son instrument contribuant à la stabilité et à la paix (IcSP) pour un montant d’un peu plus d’un million d’euros, soit plus de 700 millions de FCFA.

Troisièmement, nous saluons nos formatrices, Mmes Stéphanie Lamy et Caroline Tétard, venues de la France pour partager avec nous leurs connaissances et savoir-faire.

Quatrièmement, nous adressons nos sincères félicitations à vous les participantes et participants pour votre disponibilité.

Mesdames et Messieurs,

Chers participantes,

Chers participants

C’est sur mots de remerciements que nous mettons un terme à cette allocution en nous souhaitant de fructueux travaux.  Merci pour votre attention soutenue !