Le chef de village de POGO OUATTARA Gnéllé N’golo dit Bakary, lance un cri de cœur pour la clôture du collège Moderne.

Le chef de village de POGO OUATTARA Gnéllé N’golo dit Bakary, lance un cri de cœur pour la clôture du collège Moderne.

31/03/2023 - 14:57
Le chef de village de POGO OUATTARA Gnéllé N’golo dit Bakary, lance un cri de cœur   pour la clôture du collège Moderne.

Le chef de village de Pogo OUATTARA Gnéllé N’golo dit Bakary, localité située dans la région du tchologo   au nord de la Côte d’Ivoire à la frontière du Mali a lancé le 29 mars 2023 un cri de cœur pour la construction de la clôture et l’affection d’enseignants pour combler le vide au sein du Collège Moderne de Pogo construit sur fonds propres selon ses propres termes. C’était lors d’une réunion avec les leaders communautaires dans la cour royale.

« Nous avons construit le Collège sur fonds propres du village à travers les cotisations et l’appui inestimable de notre fils OUATTARA Souleymane, cadre du village. Car toutes les familles du village étaient touchées par les abandons scolaires et le phénomène des grossesses en milieu scolaire, des grossesses sans propriétaires » a relevé l’autorité coutumière.

Vu la distance qui sépare notre village qui est le dernier village ivoirien et    la sous-préfecture Niellé ou il y avait le seul collège, après leurs admissions au collège pour poursuivre les études, les élèves parcouraient cette distance pour les chanceux.  Les moins chanceux se retrouvaient à Ouangolodougou.

Soit à 82 kilomètres.  Du coup il y avait le problème de tuteur. Soit il fallait trouver un tuteur pour l’enfant ce qui était difficile. Soit louer une maisonnette pour le loger   et le laisser à son libre compte sans encadrement.

Ainsi des élèves très intelligents ont abandonné l’école…. Des filles ont rejoint le village avec des grossesses sans auteurs.   Nous étions profondément blessés dans l’âme.  Alors le village s’est réuni comme un seul homme pour participer volontairement à la construction de l’édifice scolaire.  

Qui présente aujourd’hui quatre bâtiments et une administration. Chaque ouvrier, menuisier, maçon, peintre, main d’œuvre locale ont participé   volontairement sans attendre quelque chose en retour. Parce que chaque famille était frappée par cet abandon scolaire.

« Nous lançons un cri de cœur à Mme la ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation Mariatou Koné afin de nous aider à faire la clôture du collège et de nous envoyer des enseignants » a réitéré   Traoré Seydou (Saibou) président du COGES..

Aly OUATTARA