Décès du président Bédié, Brito Nama Boniface réagit depuis Daloa.

Bédié n’était pas un xénophobe comme certains ont voulu le dire mais, il voulait montrer le chemin du respect de son pays. La nouvelle du décès du président Henri Konan Bédié survenu le mardi 1er aout dernier s’est très vite répandue partout comme une trainée de poudre.

Dans la ville de Daloa et environs consternation, tristesse, pleurs ou regret sont autant d’émotions suscitées par le départ éternel de celui que les intimes surnommaient HKB ou sphinx de Daoukro. Formé et propulsé au-devant de la gestion des affaires politiques par le premier président de la république.

C’est au sein du PDCI-RDA que toute sa carrière politique s’est faite. Celui qui a été Ambassadeur, ministre, président de l’assemblée nationale et président de la République de Côte d’ivoire a impacté la vie socio- politique de notre pays. Inhérente aux principes de la vie et à la pratique de toute discipline humaine, sa carrière politique a connu des hauts et des bas.

Grand rassembleur, maître d’œuvre de l’avènement du miracle économique ivoirien et initiateur de plusieurs réformes visant l’insertion sociale de la jeunesse, sont là autant d’actions et d’atouts relevés par des personnes acquises à sa cause. Cependant ses détracteurs l’on souvent traité de xénophobe, une accusation qui fâche plus d’un de ses partisans.

Brito Nama Boniface vice-président du conseil régional et membre du bureau politique du PDCI-RDA qui s’est prononcé sur le décès du président, est revenu sur ces allégations en ces termes: << nous sommes submergés par l’émotion surtout de la façon dont le président Henri Konan Bédié nous a quitté et de la manière dont nous avons appris cette nouvelle à laquelle on ne s’attendait pas du tout. Mais retenons qu’Henri Konan Bédié est un grand homme sur le plan professionnel, il était entouré d’une palette d’ivoiriens de toutes origines.

Ce n'était pas un homme xénophobe comme certains ont voulu le dire en mettant l’accent sur l’ivoirité ; il voulait tout simplement montrer le chemin du respect de son pays. C’était un grand homme car comme je l’avais dit plus haut autour de lui gravitaient des gens d’origines divers.>>

Toujours selon le ministre Brito, cet esprit d’amour et de fraternité, le président Bédié l’a continuellement entretenu avec tous les cadres bété. L'étroite collaboration avec Charles Gomi, Albert Bally, Maurice Seri Gnonléba, maitre kossougro Emile Christophe, Déni Bra kanon et bien d’autres, est l’illustration la plus élogieuse de l’amour et le sens du don de soi qu’incarnait le président Bédié. Dans le haut Sassandra nous ne cesserons de pleurer ce grand homme d’état. a-t-il fait savoir.

Bamba S Parfait