Conférence publique sur le travail forcé à l’Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo
Conférence publique sur le travail forcé à l’Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo
L’amphithéâtre C de l’université Peleforo Gon Coulibaly (UPGC)de Korhogo au nord de la Côte d’Ivoire a servi de cadre le 05 avril 2023 à une conférence publique dont le thème est « le travail forcé en Côte d’Ivoire ».
Conférence prononcée par docteur Alassane Diabaté, Maître de conférences d’histoire contemporaines au département d’histoire de l’Université Felix Houphouët Boigny d’Abidjan et chercheur associé la Fondation Felix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix.
C’était en présence du sous-préfet central de Korhogo Marcellin Detoh représentant le préfet de la région du poro, préfet du département de Korhogo André Epkonon Assoumon, du représentant du Président de l’Université Peleforo Gon Coulibaly (UPGC) , représentant du secrétaire général de la fondation le professeur Jean Noel Loucou, du professeur Zana Kewo représentant le professeur Silué David professeur Adama Coulibaly, des enseignants chercheurs…et de nombreux étudiants et élèves des lycées et collèges de la ville de Korhogo.
Une initiative de la Fondation Felix Houphouet Boigny (Yamoussoukro) pour la recherche de la Paix et l'Université Felix Houphouet Boigny d'Abidjan.
L’autorité administrative et le secrétaire général de l’UPGC se sont réjoui que la ville de Korhogo et par excellence l’UPGC soit choisi pour abriter cette conférence publique relative au travail forcé.
Au sortir Docteur Alassane Diabaté approché a déclaré « Il est très important de revenir sur ces aspects de l’histoire de notre pays. Celui qui a aboli le travail forcé, après son élection comme député ou il a failli avoir des troubles parce que l’administration coloniale a contesté son élection. C’est le président Felix Houphouët Boigny.
Mais il a appelé ses partisans à la paix. Ce que veut dire que la paix doit toujours prévaloir. Et comme nous rentrons bientôt dans une période d’élections, cette conférence est de mise, est très importante. Pour dire aux hommes politiques que dans tous les cas, il faut qu’on aille à la paix, il faut qu’on préserve la paix même si on a l’impression d’être trahi, d’être trompé ».
La cible que sont les étudiants et les élèves des lycées et collèges venus massivement à cette conférence publique, le conférencier de préciser « il faut que les jeunes se souviennent de ce qui s’est passé. Il faut s’en rappeler pour notre histoire et pour notre fonctionnement au quotidien… ».
Soulignons que la Fondation Felix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix à Yamoussoukro au centre du pays célèbre à la commémoration de deux évènements majeurs : le trentième anniversaire du décès du Président Felix Houphouët Boigny et le cinquantième anniversaire de la création de la Fondation.
Les commémorations se dérouleront ainsi sur les douze mois de l’année 2023 et s’articuleront autour des activités scientifiques avec la tenue d’un colloque international sur « l’Houphouétisme », l’organisation de conférences publiques, la publication d’ouvrages,
Activités festives : organisations de concerts, de représentations théâtrales, d’expositions
Activités sportives : cross, compétitions de football, de sports de main
Activités religieuses : messes d’action de grâce, prières œcuméniques.
Les universités publiques de Côte d’Ivoire sont associées à ces activités.
Aly OUATTARA