Bouaké : Lancement du 2e Colloque international de la Chaire UNESCO Anticipation, prospective et territoires durables
Bouaké : Lancement du 2e Colloque international de la Chaire UNESCO Anticipation, prospective et territoires durables
La Chaire UNESCO Anticipation, prospective et territoires durables, a ouvert, le mardi 22 Octobre 2024, son 2e Colloque international, au Campus 1 de l’Université Alassane Ouattara.
Le thème au centre des réflexions de ce colloque international est : « La prospective et le développement de l’Afrique ». Coopté pour prononcer le discours inaugural, le directeur exécutif de l’Institut des futurs africains, le Professeur Alioune Sall, a dans son exposé établi le lien entre les notions de prospective et de développement.
Selon lui, prospective et développement sont deux notions qui sont intimement liées, en ce sens que les deux visent à favoriser la transformation sur le long terme. C’est en ce sens que ces deux notions, dit-il, sont liées par le temps qui est leur domaine de travail.
« La prospective n’a de sens que si elle aide à mieux comprendre une société, à comprendre ses dynamiques de transformation et aider à transformer une situation donnée. Le développement, c’est exactement le même objectif ! Il s’agit de transformer les structures économique, sociale, politique et culturelle de façon à répondre aux besoins du plus grand nombre et de manière durable », a-t-il précisé. Sans toutefois ignorer que ces deux notions partagent en communs trois principes.
L’un se rapportant au fait que rien n’est joué d’avance et que tout dépend de ce que l’on fait ou de ce que l’on ne fait pas. L’autre passe par la capacité à prévoir de bonnes recettes en matière de gouvernance. Le dernier principe renvoie au fait qu’on ne peut pas transformer le monde sans être capable d’agir face aux difficultés.
C’est pourquoi, l’expert estime que l’action est un élément essentiel car la prospective n’est pas seulement une affaire de chercheurs mais également une affaire d’entrepreneurs et d’acteurs capables d’agir dans le sens du développement.
En la matière, le directeur exécutif de l’Institut des futurs africains estime qu’il y a d’énormes potentialités à exploiter pour y arriver. Toutefois, il faut en créer davantage, car les ressources d’aujourd’hui peuvent ne pas être celles de demain.
Puisque l’art de la prospective consiste à repérer les ressources qui sont encore sous utilisées qui peuvent faire la différence dans le futur, a-t-il conclu.
Notons qu’au menu de ce colloque international qui prend fin le 24 Octobre 2024, se déroulent un panel de haut niveau et plusieurs communications autour du thème central.
EK