Tracé des frontières terrestres et maritimes Ivoiro-ghanéenne : Des plans de mise en œuvre élaborés
Tracé des frontières terrestres et maritimes Ivoiro-ghanéenne : Des plans de mise en œuvre élaborés
Le général de division Emmanuel Kotia, Coordinateur national de la commission des frontières du Ghana et Diakalidia Konaté, secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI) et leur équipe sont à Grand Bassam depuis hier pour, définitivement adopter les textes de fonctionnement de la Commission Technique Mixte de Réaffirmation des frontières terrestres et de Mise en œuvre de la Décision du Tribunal International De la Mer (TIDM) sur la frontière maritime entre la Côte d’Ivoire et le Ghana et l’accord-cadre de coopération transfrontalière. Mais aussi de démarrer la mise en œuvre effective du processus de réaffirmation des frontières terrestres ainsi que de la Décision du Tribunal International de la Mer sur la frontière entre nos deux pays.
Selon le général de division Emmanuel Kotia, sa délégation et lui entendent retourner au Ghana avec une feuille de route claire sur toutes les activités inscrites au tableau de cette commission technique mixte.
De son côté, Diakalidia Konaté a parlé d’accélération du « processus de mise en œuvre de tout ce que nous avons arrêté depuis la première rencontre d’Abidjan en 2022 ».
Il s’agit, a-t-il poursuivi, des cadres juridiques, des cadres de travail sur la réaffirmation de la frontière terrestre et la mise en œuvre de la décision du tribunal international des droits de la mer qui a fixé en 2017, les coordonnés sur l’espace maritime. Des Coordonnés qui permettent le tracé de la frontière maritime entre la Côte d’Ivoire et le Ghana.
« Nous devons nous entendre sur une date du dépôt de la carte consensuelle du tracé signé par les deux parties à l’issue de la décision du tribunal et aller la déposer à New-York au siège des Nations Unies », a indiqué le secrétaire exécutif de la CNFCI.
La rencontre de Grand Bassam qui prend fin aujourd’hui va permettre selon les deux parties de sortir un plan d’action budgétisé et « de commencer dès cette année, la mise en œuvre des différentes activités de reconnaissance commune des bornes terrestres dont le prolongement donne sur l’espace maritime.
Mais il est également prévu des missions de sensibilisation tout le long de la frontière terrestre».