Programme de promotion des droits de l’homme : Le CNDH a échangé avec les jeunesses des partis politiques de la région de Gbêkè

Programme de promotion des droits de l’homme : Le CNDH a échangé avec les jeunesses des partis politiques de la région de Gbêkè

31/05/2024 - 18:41
Programme de promotion des droits de l’homme : Le CNDH a échangé avec les jeunesses des partis politiques de la région de Gbêkè
Programme de promotion des droits de l’homme : Le CNDH a échangé avec les jeunesses des partis politiques de la région de Gbêkè

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a échangé avec les jeunes des partis et groupements politiques sur la question de leur représentation dans les instances de prise de décisions, le jeudi 31 mai 2024 à Bouaké.

C’est le Centre culturel Jacques Aka qui a servi de cadre à cette rencontre autour du thème : « La responsabilisation des jeunes dans les partis politiques : état des lieux, défis et perspectives ». Selon la présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré, cette activité s’inscrit dans le cadre du mandat de promotion du CNDH pour donner la parole aux jeunesses des partis politiques, en créant un espace d’échange en vue de collecter leurs besoins, leurs attentes et les soumettre à l’appréciation du gouvernement.

Il s’agit, dit-elle, de trouver des mécanismes pour que ces jeunesses qui constituent 70% de la population soient à un niveau raisonnable, acceptable dans les assemblées élues. En la matière, les jeunesses des partis et groupements politiques de la région de Gbêkè ont fait des propositions au cours des échanges avec le CNDH et son partenaire NDI (National democratique institute) qui accompagne ce programme.

Ces propositions, selon la 1ère responsable du CNDH, se traduisent en stratégies pour accroître la représentativité des jeunes dans les instances décisionnelles. Elles vont pousser, pensent-elle, les gouvernants à prendre des dispositions idoines, par exemple législatives et contraignantes, afin que ces jeunesses qui constituent une force démocratique soient écoutées. « Il faut éviter de les considérer comme une composante subsidiaire mais plus tôt une force vitale pour la démocratie », a-t-elle indiqué.

Pour rappel, ce cadre d’échange découle de la Stratégie des Nations Unies pour la jeunesse, lancée en 2013 qui vise à renforcer l’engagement de l’ONU envers les jeunes et répondre à leurs besoins spécifiques.

Eugène Kouadio