BOUAKÉ : L’intelligence artificielle proposée comme solution pour renforcer la sécurité et la santé des travailleurs

La salle de conférence de l’hôtel de ville de Bouaké a accueilli, le jeudi 22 mai 2025, la cérémonie d’ouverture de la 29e Journée africaine de la prévention des risques professionnels et de la 23e Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Cette édition a mis en lumière les atouts de l’intelligence artificielle (IA) dans l’amélioration des conditions de travail, en particulier en matière de sécurité et de santé des travailleurs.

L’événement a réuni de nombreuses personnalités politiques, administratives, ainsi que des chefs d’entreprise, venus participer aux différents panels pour s’approprier les avantages offerts par les technologies de pointe, notamment l’IA, en vue de leur intégration dans les environnements professionnels.

Représentant le directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), Charles Denis Kouassi, le directeur de l’agence de prévoyance sociale de Bouaké (APS-Bouaké), Yves Kean, a souligné le potentiel de ces innovations technologiques :« L’intelligence artificielle, les objets connectés, la réalité virtuelle et la dématérialisation peuvent et doivent devenir des alliés puissants pour renforcer la sécurité des travailleurs, en particulier dans les secteurs à haut risque. Nous devons considérer ces mutations comme une opportunité et non comme une menace, en intégrant les outils numériques dans nos dispositifs de détection, de formation et de contrôle. », a-t-il insisté.

Il a également mis en avant le sous-thème de cette célébration :« Prévention et prise en charge des intoxications alimentaires en milieu professionnel », soulignant que la qualité de l’alimentation en entreprise constitue un pilier du bien-être au travail :« Un manquement dans la chaîne d’hygiène peut entraîner des intoxications alimentaires aux conséquences graves : arrêts de travail, hospitalisations, atteinte à l’image de l’entreprise, voire tragédies humaines. », a-t-il révélé.

Face à cette réalité, il a encouragé les entreprises à mettre en place des procédures rigoureuses de contrôle sanitaire, à former le personnel de restauration aux normes d’hygiène, et à instaurer des protocoles de gestion rapide en cas de contamination.

Prenant la parole au nom du ministre-gouverneur du district autonome de la Vallée du Bandama, Jean Claude Kouassi, son directeur de cabinet, Stéphane Yapo, a exhorté les participants à tirer le meilleur parti de ces journées :

« Ensemble, saisissons pleinement l’opportunité de ces journées pour renforcer nos capacités, échanger sur les bonnes pratiques et bâtir un environnement de travail plus sûr et plus sain. Car la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles est l’affaire de tous. »

RK