Énergies renouvelables : le district du Denguélé propice à la production d’énergie solaire et ceux du Zanzan et d’Abidjan à l’énergie éolienne, selon ENER-CI

Énergies renouvelables : le district du Denguélé propice à la production d’énergie solaire et ceux du Zanzan et d’Abidjan à l’énergie éolienne, selon ENER-CI

20/11/2023 - 21:42
Énergies renouvelables : le district du Denguélé propice à la production d’énergie solaire et ceux du Zanzan et d’Abidjan à l’énergie éolienne, selon ENER-CI
Énergies renouvelables : le district du Denguélé propice à la production d’énergie solaire et ceux du Zanzan et d’Abidjan à l’énergie éolienne, selon ENER-CI

 

La cartographie du potentiel en ressources solaires et éoliennes indique que le district du Denguélé, au Nord-ouest de la Côte d’Ivoire, est le plus propice à la production d’énergie solaire, tandis que les districts du Zanzan (Est) et d’Abidjan (zone côtière) ont les potentiels les plus favorables pour la production d’énergie éolienne.

Ces résultats ont été livrés par le coordonnateur du projet intitulé « Evaluation du potentiel en Énergies renouvelables de Côte d'Ivoire dans un contexte de changement climatique (ENER-CI) », Pr Benjamin Kouassi, lors de la restitution des premiers résultats dudit projet, le lundi 20 novembre 2023, au sein de l’Université Félix Houphouët Boigny.

Selon Pr Benjamin Kouassi, les résultats de ce projet financé par le Fonds pour la Science, la Technologie et l’Innovation (FONSTI), montre que la saison sèche, à savoir de janvier à mars, est la période la plus prometteuse en matière d’énergie solaire et la saison pluvieuse qui part de juin à août, représente la période la plus propice en matière d’énergie éolienne.

Il a, à l’occasion, annoncé qu’à l’issue de ce projet lancé le 14 juillet 2022 et qui se poursuit sur deux ans, un service climatique dédié aux énergies solaire et éolien sera mis en place en Côte d’Ivoire pour servir d’outil d’aide à la prise de décisions dans la décentralisation des sources de production énergétique.

« De tout ce qui arrive comme rayonnement solaire et irradiation, le maximum qui peut être transformé dans toute la Côte d’Ivoire est seulement de 45% d’énergie solaire. Les autres 55% sont perdus par dissipation au niveau des aérosols, des vapeurs, des nuages, des poussières », a-t-il ajouté.

Il a rappelé qu’il existe déjà une centrale solaire construite à Boundiali et opérationnelle depuis juin dernier et qui devrait avoir une production de 1 000 MW à terme.

L’ambition du pays est que la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique atteigne 16% de la production nationale à l’horizon 2030.

Cet atelier tenu en présence du conseiller technique du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Arona Diédhiou, vise à contribuer au développement des services climatiques dédiés au secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire et à une meilleure gestion des parcs solaires et des infrastructures énergétiques.

Source : CICG