Centre de Service civique de Bouaké 2 : une seconde chance accordée aux bénéficiaires pour se réinsérer socialement
Centre de Service civique de Bouaké 2 : une seconde chance accordée aux bénéficiaires pour se réinsérer socialement
Grâce aux efforts du gouvernement, les centres de service civique qui sont axés sur la resocialisation, donnent aujourd'hui une réelle seconde chance aux jeunes en difficulté sociale de se reprendre en main.
Au Centre de Service Civique de Bouaké 2, ce sont 500 jeunes âgés de 16 à 35 ans qui ont pu bénéficier de formations dont la fin s'est déroulée le vendredi 27 octobre 2023.
Certains en cuisine, pâtisserie, boulangerie cosmétique, esthétique, pépiniériste paysagiste, agriculture vivrière et production animale (lapins, moutons, volailles et agoutis), et d'autres en mécanique automobile, Bâtiments et Travaux publics (BTP), et divers autres métiers d'assainissement et de réparation de fours et de cuisine.
Patricia Adjoua Kouassi, une pensionnaire dudit centre, n'aura plus à recourir aux services d'une tierce personne pour lire ou écrire pour elle. Les cours d'alphabétisation lui ont donné une seconde vue. ''Quand je venais ici , je ne savais ni lire ni écrire. Mais au bout de deux mois, je sais lire et écrire. À la composition, j'ai eu la moyenne et j'ai été classée 6ème. Je suis très contente'', dit-elle, heureuse.
De son côté, Charles Goda a appris la mécanique. Il compte y réussir : ''C'est ce métier que j'aime. J'avance très bien. Les encadreurs nous suivent très bien et s'occupent bien de nous'', raconte-t-il.
Cette formation de six mois au Centre de Service Civique de Bouaké 2 va permettre à ces trois jeunes, et également à l'ensemble des 500 bénéficiaires, d'avoir une activité génératrice de revenus qui va leur permettre de se prendre en charge.
Pour rappel, il existe, à ce jour, cinq Centres de Service Civique, tous encadrés par l'Office du Service civique national (OSCN) : Bimbresso à Songon, Bouaké 1 et 2, Guingreni à Boundiali et Guedikpo à Sassandra. Trois autres sont en cours de construction à Daloa, à Korhogo et à Adzopé.
Source : CICG