CAN 2023 (3è Journée des Eliminatoires) : Les Eléphants ont encore encaissé…

Vendredi 24 mars 2023, dans le cadre des Eliminatoires CAN 2023 pour le match comptant pour la troisième journée, les Eléphants de Côte d’Ivoire ont reçu l’île Comores au stade de la Paix de Bouaké rénové.  Les poulains du sélectionneur Jean-Louis Gasset ont battu leurs adversaires par le score de 3 buts à 1.

Le même score que le match contre les chipolopolo de la Zambie. Et toujours dans les derniers instants.

La question est de savoir, pourquoi à chaque fois, nos pachydermes doivent toujours encaisser dans les derniers instants de la partie ?

Les matches se succèdent et c’est pareil. En effet, l’on se souvient que lors de la première journée de ces Eliminatoires, la Côte d’Ivoire a accueilli les chipolopolo de la Zambie par un score de 3 buts à 1. La réduction du score s’est produite à la 94è mn.

Le vendredi dernier, c’est sur le même score à l’issue de la rencontre contre les ‘’Cœlacanthes’’ des Comores (3-1).

Le but comorien a été marqué par son attaquant Ibroihim Youssouf à la 93è mn. Vu ce constat, la défense inquiète et le public ivoirien également est inquiet. 

Dans des rencontres où il n’y a pas trop d’adversité, où la Côte d’Ivoire a dominé son sujet (62% de possession) le public ivoirien s’interroge. Pourquoi les Eléphants prennent-ils facilement des buts et surtout en toute fin de rencontre.

Le public cherche à comprendre…

A l’analyse, il n’y a vraiment pas grand souci dans la défense ivoirienne. Dans les différents matchs disputés dans ces éliminatoires, l’équipe ivoirienne a été supérieure. Tant elle joue avec une tranquillité, une sérénité. Cela, au rythme de l’ensemble de l’équipe qui monte crescendo. Ces buts encaissés sont dus sans doute, à un manque de concentration, à un relâchement dans le jeu croyant que le break est fait, qu’il n’y a plus de danger.

Le sélectionneur français gagnerait donc à travailler ce qui devient une habitude ‘’ peu déconcertante ‘’.

Pour l’instant, les Eléphants rencontrent des équipes de petits calibres (Zambie, île Comores) et si c’était face à des adversaires d’un cran au-dessus (Egypte, Sénégal, Tunisie, Algérie, Cameroun…), comment se comporteraient-ils ?

Un aspect que doit prendre au sérieux Jean-Louis Gasset en vue des jougs à venir. Ne dit-on pas que qui veut aller loin, ménage sa monture…

David K.