Bouaké : Des villageois réclament leurs Terres, Le Préfet Tuo Fozié les assure de son soutien

Au cours de deux réunions avec le préfet de région et préfet du département de Bouaké, Tuo Fozié, dont aucun détail n'a été divulgué, les populations villageoises de Kouassiblekro, Kouadioblekro, Tanousakassou et autres ont exprimés leurs mécontentements au préfet suite à une affaire foncière.

Ces rencontres qui ont eu lieu, le lundi 22 et mardi 23 avril 2024 à la préfecture de région du Gbêkê étaient une occasion pour les plaignants de solliciter l'aide du gouverneur pour le règlement d'un conflit foncier qui les oppose à certains chefs de villages.

Au terme des deux rencontres, le porte-parole des plaignants a rassuré qu'ils sont venus solliciter l'aide du préfet pour un meilleur règlement du conflit qui est déjà en justice. Ainsi, le porte-parole des villageois, Gada Kouassi Germain, a tenu à rassurer le préfet quant à leurs intentions pacifiques : "Nous ne sommes pas venus semer le désordre, mais pour solliciter votre aide afin de récupérer nos terres.

Des autorités locales, en collusion avec certains chefs de village, les vendent à notre insu. En effet, nous dénonçons le comportement de certaines autorités qui aident les chefs de villages à s'approprier les terres d'autrui.

Ces personnes qui s'approprient nos terres vivent dans l'opulence et nous dans la misère. Nous sommes venus donc pacifiquement implorer l'aide du préfet pour nous aider à régler cette situation et mettre les choses en ordre », a-t-il fait savoir.

Pour terminer, il a souligné qu'il retourne chez eux satisfait car ils ont confiance au préfet : « nous repartons satisfait car le préfet, nous a rassuré qu'il va trouver des solutions pour mettre aux conflits d'ici quelques semaines. Nous sommes confiants car le gouverneur est un homme de parole et plein de sagesse », s-est-il réjoui.

Selon eux, le préfet Tuo Fozié les aurait promis de trouver des solutions adaptées pour toutes les parties prenantes, les demandant de revenir dans quelques jours pour un suivi.

Les villageois ont également déclaré être ouverts à discuter de projets bénéfiques pour la communauté, mais refusent que leurs terres soient exploitées à leur désavantage.

Stéphane Kouakou