Bouaké : Des organisations de la société civile formées sur la question du terrorisme, l’extrémisme violent et les engins explosifs imposés au cours d’un atelier

Bouaké : Des organisations de la société civile formées sur la question du terrorisme, l’extrémisme violent et les engins explosifs imposés au cours d’un atelier

20/06/2024 - 08:28
Bouaké : Des organisations de la société civile formées sur la question du terrorisme, l’extrémisme violent et les engins explosifs imposés au cours d’un atelier
Bouaké : Des organisations de la société civile formées sur la question du terrorisme, l’extrémisme violent et les engins explosifs imposés au cours d’un atelier

La Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petits calibres (ComNat-ALPC), a organisé un atelier de renforcement des capacités des organisations de la société civile (OSC), jeudi 19 et vendredi 20 juin 2024 à Bouaké.

Selon les organisateurs, cet atelier vise à impliquer durablement les organisations de la société civile (OSC) dans la sensibilisation pour la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et les engins explosifs imposés.

Pour le générale Aboubacar Diakité, président de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petits calibres (ComNat-ALPC), cette formation s’inscrit dans le cadre de leur mission qui consiste à lutter contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petits calibres.

Mais aussi, elle est motivée par l’actualité qui parle beaucoup de terrorisme, d’extrémisme violent qui sont des activités négatives menées avec les armes légères et de petits calibres. Donc, il était important d’échanger avec les OSC qui sont les structures de mise en œuvre des politiques publiques en matière de développement, explique-t-il. 

Pour le président de la ComNat-ALPC, cette implication des OSC est une stratégie importante pour faciliter la participation des populations, en vue de redynamiser la lutte. Car les OSC peuvent jouer un rôle important dans la lutte contre la prolifération des armes légères, en établissant une liaison primordiale avec les communautés locales en tant que relais, a-t-il précisé.

Selon lui, il s’agit de dresser une barrière entre les forces de sécurité et les forces négatives qui se manifestent à travers le terrorisme et l’extrémisme violent.

Il a indiqué qu’à ce jour, quelque 11000 armes ont été collectées et détruites. Ce sont des armes de toutes sortes notamment des armes de guerre tels que les calibres 12, des munitions et des grenades, etc.

S’agissant de la prolifération et la circulation de ces armes, le général Diakité a souligné que cela est due aux crises polico-militaires survenues çà et là à travers le monde.

Pour le président du Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest section Côte d’Ivoire (RASALAO-CI), Victorien Aka, par ailleurs le 1er responsable de ladite structure en Afrique de l’Ouest, cet atelier de formation est une nécessité pour redynamiser les actions de sensibilisation dans les communautés sur les dangers de détenir illégalement des armes.

Selon lui, le RASALAO est un partenaire qui appuie la ComNAT-ALPC dans cette mission de lutte. Le RASALAO intensifie les actions de sensibilisation auprès des communautés et la ComNAT-ALPC en tant que structure experte s’en charge de la récupération des armes.

Eugène Kouadio