Bouaké : Assahoré Konan Jacques au chevet des femmes atteintes de fistule obstétricale malades

Bouaké : Assahoré Konan Jacques au chevet des femmes atteintes de fistule obstétricale malades

17/05/2025 - 06:57
Bouaké : Assahoré Konan Jacques au chevet des femmes atteintes de fistule obstétricale malades
Bouaké : Assahoré Konan Jacques au chevet des femmes atteintes de fistule obstétricale malades

Dans le cadre du renforcement de la prise en charge médicale des femmes atteintes de fistule obstétricale dans la région de Gbêkê, le président du Conseil régional, Assahoré Konan Jacques, s’est rendu au chevet des patientes hospitalisées au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bouaké.

Cette visite, effectuée le vendredi 16 mai 2025, visait à témoigner de la solidarité du Conseil régional et à s’enquérir de l’état de santé des femmes souffrant de cette pathologie souvent qualifiée de « maladie de la honte ».

À cette occasion, trente kits de dignité ont été remis aux patientes pour leur apporter un soutien matériel. Plusieurs personnalités politiques, administratives, coutumières et médicales ont pris part à cette visite, marquant ainsi leur engagement commun dans la lutte contre cette maladie.

À cette occasion, Assahoré Konan Jacques a profité de cette rencontre pour réaffirmer l'engagement du Conseil régional de Gbêkê à contribuer à l’éradication de la fistule obstétricale d’ici 2030.

Il a par ailleurs précisé que cette visite s’inscrivait dans le cadre du Forum des femmes et filles de la région de Gbêkê, organisé du 15 au 17 mai 2025 :« En marge du Forum des femmes et filles de Gbêkê, nous sommes venus rendre visite à nos mamans qui souffrent de la fistule obstétricale.

Vous savez, les femmes jouent un rôle fondamental dans notre société : elles donnent la vie, nourrissent les familles, mais restent souvent marginalisées.

Cette maladie est particulièrement invalidante, et nous sommes venus les encourager. Le Conseil régional est pleinement engagé pour que la fistule obstétricale disparaisse de notre région. », a-t-il rassuré.

Il a également exprimé sa reconnaissance envers les partenaires techniques et financiers, notamment le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), pour leur soutien dans cette lutte.

De son côté, le directeur général du CHU de Bouaké, le professeur Ona Didier, a souligné la gravité de cette pathologie :« La fistule obstétricale survient généralement lors des accouchements difficiles.

Elle a des conséquences désastreuses sur la santé physique et psychologique des femmes. Notre ambition est de l’éradiquer d’ici 2030.

Plusieurs campagnes de prise en charge ont déjà été menées, et nous envisageons de mobiliser un milliard de francs CFA pour assurer une prise en charge holistique de 1 000 femmes », a-t-il signifié.

Au nom des bénéficiaires, Loukou Amoin Blandine, présidente de l’Association des femmes guéries de fistule, a livré un témoignage émouvant, encourageant les femmes souffrant en silence à se faire soigner :« Aujourd’hui, je suis épanouie.

Après mon opération, je vais très bien. Je suis maintenant maman de trois enfants. Je veux dire à toutes les femmes qui souffrent de cette maladie de ne pas avoir honte et de se faire soigner. », a-t-elle encouragé

 

RK