Après le carnaval Ivoiro-antillais : Georges Ravoteur copté pour un film
Après le carnaval Ivoiro-antillais : Georges Ravoteur copté pour un film
Le vent semble tourner de nouveau pour Georges Ravoteur, initiateur et promoteur du carnaval Ivoiro-antillais. Après sa mésaventure à Cocody pour arrêt inexpliqué de son activité (carnaval Ivoiro-antillais : ndlr), Ravoteur a été copté par Pierre Laba, Antillais comme lui, pour jouer dans la série intitulée : « Akwanina ».
Une offre qui met l’homme de culture en activité. En effet, à cause de la covid-19, le carnaval qui a assis ses valises à Cocody, après une édition est à l’arrêt pour des raisons non encore élucidées. Même si l’événement est stoppé, le promoteur admet que sa popularité est due à son produit.
« Mon rôle d’acteur de cinéma est l’une des retombées du Carnaval Ivoiro-antillais. J’ai été approché par le réalisateur et metteur en scène antillais Pierre Laba, assez connu en Côte d’Ivoire. Depuis quelques temps, il me disait : Georges je voudrais te donner un rôle dans l’une de mes œuvres.
Je lui ai fait savoir que je me tiens à sa disposition. Et que quand il voudra, il n’a qu’à me faire signe et je m’apprêterai. Au début, je ne croyais pas trop au projet, puisque les réalisateurs et autres personnels de cinéma disent toujours je vais, je vais... et généralement on ne voit rien venir.
Mais cette fois-ci c’est arrivé et je me retrouve plongé dans cet univers. ». La série en question est tournée sur deux continents, notamment l’Afrique et les Amériques.
Elle est en quelque sorte la rallonge du pont culturel que Georges Ravoteur a installé grâce à son carnaval. Cinq épisodes ont été tournés à ce jour. Interrogé sur la fin de son carnaval, Ravoteur est formel.
« Je n’ai pas encore dit mes adieux au carnaval. Pour le moment j’avance dans certains projets. Il va falloir que je réfléchisse peut-être à quelque chose d’autre.
Pour le moment ma réflexion n’est pas encore acquise. Il faudrait peut-être que je ramène ce carnaval où il a pris naissance.
C’est-à-dire, vu qu’il est né à Bingerville dans ma maison, il me faudrait essayer de nouveau et surement après faire mes adieux au carnaval. Parce que je crois que je ne vais pas durer sur la terre jusqu’à 100 ans. », déclare-t-il. Où mèneront
Clément Koffi