Adama Ouattara dit El Padré explique son engagement aux côtés du candidat du RHDP à Yopougon. " Bictogo m'a fait l'honneur de me solliciter... "
Adama Ouattara dit El Padré explique son engagement aux côtés du candidat du RHDP à Yopougon. " Bictogo m'a fait l'honneur de me solliciter... "
Adama Ouattara dit El Padré, homme d'affaires exerçant dans le génie civil, surtout connu pour ses nombreuses actions sociales dans la commune de Yopougon, explique dans cet entretien pourquoi il a opté pour le candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Adama Bictogo, à l'occasion des municipales prochaines dans cette commune.
Depuis quelques temps, c'est le silence radio du côté de vos activités sociales, vos actions de bienfaisance. Qu'est ce qui explique ce silence observé ?
Non, il n'y a pas de silence en tant que tel. Vous avez les actions que nous menons riment généralement avec des périodes. Nous avons de grandes actions.
Nous avons par exemple des arbres de Noël qui ont lieu en décembre, nous avons aussi la fête des mères qui ont lieu naturellement pendant la fête des mères.
C'est à dire actuellement. Nous avons également des tournois de vacances qui ont lieu pendant les vacances scolaires.
Ces tournois sont généralement accompagnés de remise de kits scolaires. En dehors de ces grandes actions, nous menons de petites actions comme des visites à certaines familles autour desquelles nous ne communiquons pas. Voici en général les grandes actions autour desquelles nous nous focalisons pendant l'année.
A l'occasion des élections municipales qui s'annoncent, nous avons appris récemment que vous avez opté pour le candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à Yopougon, le candidat Adama Bictogo en l'occurrence. Qu'est ce qui a milité en faveur de ce choix ?
Je suis allé dans le même sens que le président Bictogo parcequ'il m'a d'abord fait l'honneur de me solliciter. Et ça pour moi, c'est une marque de respect. Et comme je sais que c'est un bâtisseur, je n'ai pas eu de difficulté à lui dire j'allais épouser sa cause.
Mais avant, je lui ai dit que je souhaiterais repartir vers mes jeunes frères, leur donner l'information et si j'avais leurs bénédictions, nous allons travailler dans ce sens. Et c'est que j'ai fait. En tout cas dans la zone de Niangon, partout où je suis passé, nulle part on ne m'a dit nous ne sommes pas d'accord avec toi.
Partout où je passe, on me dit si tu es là-bas nous n'avons pas de souci parce qu’on sait que tu ne vas pas nous envoyer où ça ne va pas nous arranger demain. Et c'est le pari que j'ai pris avec eux. Moi, j'ai pris le pari qui va dans le sens du développement de Niangon.
Avant le candidat Bictogo, aucun candidat ne vous a approché dans la commune de Yopougon pour solliciter vos services?
Non non, je n'ai pas été approché par un autre candidat. En tout cas jusqu'au jour d'aujourd'hui, jusqu'à ce le président Bictogo me sollicite, je n'ai pas été approché par un autre candidat. Comme je vous l'ai dit, quel que soit le candidat qui m'aurait approché, j’avais déjà ma réponse.
Celle de lui dire que je vais d'abord fait un retour à ceux qui se reconnaissent en moi et au sortir de là, j’allais donner une position. Comme vous-même vous êtes des journalistes d'investigation, vous pouvez sillonner Niangon pour vérifier ce que je dis. Ils vous diront que " El Padré est passé, voici ce que nous lui avons dit et voici ce qu'il nous a dit ". Moi, je suis franc avec eux. Je leur ai dit que le président Bictogo m'a approché et je lui ai que je viendrai vers vous d'abord et au sortir de là, j’allais lui donner une réponse.
Vous êtes désormais engagé aux côtés du candidat Bictogo. Quel sera votre rôle lors de la campagne notamment et quelle sera la plus-value que vous apporterez pour la victoire finale?
Je pense déjà que le fait que je dise à mes jeunes frères que je souhaite qu'on suive le président Bictogo, c’est beaucoup. Généralement, quand vous êtes dans votre coin, vous ignorez que beaucoup de personnes ont de la considération pour vous.
Moi, il a fallu que je commence cette tournée pour comprendre que les gens ont de l'estime pour moi et ça me va droit au cœur. Et cela me met plus de pression. Et je pense aussi que les retours que je fais au président Bictogo sont des retours qui vont dans ce sens.
En plus, nous nous connaissons dans la commune de Yopougon. Généralement, quand nous ne sommes pas favorables aux idées de quelqu'un, on le sens automatiquement. Donc, si les jeunes frères n'étaient pas d'accord avec ma position, ils allaient me le dire. Ça, je le sais parceque nous ne nous cachons rien.
C'est connu, vous êtes un homme d'affaires. Est-ce que cet aspect n'a pas pesé dans votre choix en faveur du candidat Bictogo quand on connaît sa position au sein de l'appareil au pouvoir ?
Non, je ne pense pas. Moi, je suis petit homme d'affaires. En fonction du peu que je gagne, je prends une partie que je partage avec mes frères, mes mamans, mes papas de Niangon.
Si quelqu'un qui est plus costaud que moi peut venir faire aussi, mener des actions de développement dans la commune, ça ne me ferait que plaisir.
Moi, c'est que je regarde. Sinon, ce n'est pas le côté homme d'affaires. Si c'était le cas, j'aurais pu demander des audiences auprès de certaines personnes et leur présenter mes projets pour dire que je souhaiterais que vous m'épaulez pour que je puisse avancer.
Moi, j'avance au rythme que Dieu aura voulu pour moi.
Votre mot de fin
Je dis merci à mes jeunes frères, mes sœurs, à nos parents qui nous accueillent partout où nous passons. En Afrique, quand quelqu'un te reçoit, il faut revenir pour dire merci.
Nous avons été éduqués dans cette tradition. Nous avons été façonnés dans ce sens à Niangon par une dame qui n'était pas Sénoufo comme moi, "Tantie Géné" elle etait Guéré, le respect des aînés.
Nous n'avons aucun problème avec cela. Vous n'allez jamais apprendre partout où nous sommes passés que nous avons tenu des propos déplacés.
Interview réalisée par Romarick N. FOUA