Média : le REPMASCI fête ses 20 ans d’existence

13 juin 2003, 13 juin 2023. Cela fait 20 ans que le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sports engagés dans la lutte contre le Sida et la promotion de la santé en Côte d’Ivoire (REPMASCI) existe. Cet anniversaire s’est célébré à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau.

La présidente du conseil d’administration Bintou Sanogo a saisi cette occasion pour inviter tous les repmasciens et repmasciennes à cette fête.

D’entrée de jeu, Zié Oumar le président du comité d’organisation(PCO) a tenu a remercié les invités et participants. Il ensuite fait l’odyssée de la lutte contre le VIH/SIDA entreprise par le Repmasci, il y a de cela deux décennies en quelques mots. 

A la suite du PCO, la PCA Bintou Sanogo a appuyé les remerciements entamés par son prédécesseur avant de rendre hommage aux membres fondateurs dont Bamba Issouf, l’initiateur, Sally Ouattara, Amérikin, Mariam Coulibaly etc. une pléthore de personnes qui ont travaillé à l’essor de ce mouvement en vue de dédramatiser le VHI/SIDA afin qu’il soit vu comme toute autre maladie. 

Haccandy Kouakou Yao, représentant le député-maire du Plateau est passé au crachoir pour dire les mots de son mandant qui souhaite plein succès et longue vie au Repmasci.

Une oxygénation a permis à la salle de souffler avant que le film retraçant la vie de ce réseau soit projeté.

Place au panel animé par Dr Memain Hélène du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS), Dr Philippe Msellati épidémiologie-chercheur à l’institut de recherche pour le développement(IRD) et de Zadi Didier, président du RIP+ et Alliance, une structure qui fait l’accompagnement des malades du Sida par des conseils et visites à domicile pour la non stigmatisation des sujets atteints de cette pandémie.

Tous trois ont déroulé les pans et progrès de la lutte depuis l’entrée du VIH/Sida en Côte d’Ivoire en 1985, des 12 comprimés à prendre par les malades à aujourd’hui 1 comprimé, de 10% de taux de contagion à 1,82 aujourd’hui et de la maladie qui doit être enrayée en Côte d’Ivoire d’ici 2030.

La série des questions a permis de savoir que presqu’aucun enfant de nait aujourd’hui avec le Sida, du fait de la contamination de la mère et malgré ces prouesses, le Sida demeure la première cause de mortalité chez les adultes en Côte-d’Ivoire.

Les antirétroviraux (ARV) restent jusqu’à ce jour le traitement le plus efficace contre le VIH/Sida et sont gratuits. Si le dépistage est fait tôt, le porteur du virus peut vivre sa vie comme un séronégatif. Sauf que dans un couple séro-discordant, l’utilisation du préservatif est impérative, pour ne pas contaminer le partenaire négatif. 

Les 20 ans du Repmasci se sont achevés par un partage de nourriture précédé de la coupure du gâteau.

Sacré Abel