Lutte contre le transvasement du gaz butane : Le directeur régional du commerce, de l’industrie et de la promotion des PME passe à la vitesse supérieure
Lutte contre le transvasement du gaz butane : Le directeur régional du commerce, de l’industrie et de la promotion des PME passe à la vitesse supérieure
Après la phase de sensibilisation, le directeur régional du commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Mamadou Fadiga, passe à la phase répressive. Face à la presse, le vendredi 08 août 2023, le premier responsable du commerce de la région de Gbêkè, a expliqué le bien-fondé de cette opération de lutte contre cette activité illicite.
Selon Mamadou Fadiga, cette rencontre avec la presse vise à faire le point partiel des activités de surveillance du marché conformément à sa mission. Il a indiqué qu’en plus des activités de lutte contre la détention et la vente des produits périmés entamées depuis trois mois, le contrôle s’est élargi au secteur de la commercialisation du gaz butane qui se fait de façon illégale. Pourtant, rappelle le directeur régional du commerce, l’arrêté interministériel du 31 décembre 2012 fixe les conditions de commercialisation du gaz en ses articles 4 et 5. Ces articles stipulent que la commercialisation du gaz butane est exclusivement réservée aux ménages. La commercialisation du gaz à d’autres fins qu’à des fins domestiques est une infraction. « Nous constatons effectivement qu’à Bouaké, beaucoup de revendeurs de gaz s’adonnent à la commercialisation du gaz qui est substitué aux hydrocarbures. Le gaz butane n’a pas vocation à se substituer aux hydrocarbures, c’est un gaz qui est subventionné par l’Etat de Côte d’Ivoire à hauteur de 40 milliards de F CFA chaque année », a-t-il précisé. Pour lui, compte tenu des sacrifices consentis par le gouvernement ivoirien, il n’est pas acceptable que les ménages puissent manquer de gaz. Mamadou Fadiga a également souligné que ceux qui s’adonnent à cette pratique de transvasement illégal de gaz le font en dehors de toutes les normes sécuritaires en vigueur, en dehors de tout agrément et cela altère la qualité du gaz. Cette opération de contrôle de jour comme de nuit a permis saisir une cinquantaine de machines de transvasement de gaz à travers la ville de Bouaké. Il a tenu à faire comprendre aux revendeurs de gaz que cette opération n’est pas menée contre leurs intérêts, au contraire, l’Etat a besoin d’eux mais il est nécessaire que cette activité se pratique selon la réglementation. D’où le sens de ce contrôle pour inculquer les valeurs écocitoyens aux usagers, en leur faisant prendre conscience des dangers liés à cette manipulation illicite du gaz. Le directeur régional du commerce a aussi rappelé les sanctions prévues pour punir les contrevenants. « Les amendes vont de 100 mille à 100 millions de F CFA. En plus il est prévu des peines d’emprisonnement de deux mois à deux ans de prison ferme », a-t-il annoncé. Il a fait savoir que cette activité de lutte concerne également le secteur du transport où le gaz butane est utilisé comme carburant. Présente à cette occasion, la présidente de l’Union des consommateurs de Côte d’Ivoire, Marie Elisabeth Jeannot, a salué cette initiative de la direction régionale du commerce, de l’industrie et de la promotion des PME. Pour elle, cette opération va permettre aux ménages de ne plus dépenser injustement 2500 F au lieu de 2000 F CFA officiellement pour acquérir la bouteille B12 du gaz butane à moitié pleine.
Il a indiqué qu’en plus des activités de lutte contre la détention et la vente des produits périmés entamées depuis trois mois, le contrôle s’est élargi au secteur de la commercialisation du gaz butane qui se fait de façon illégale. Pourtant, rappelle le directeur régional du commerce, l’arrêté interministériel du 31 décembre 2012 fixe les conditions de commercialisation du gaz en ses articles 4 et 5.
Ces articles stipulent que la commercialisation du gaz butane est exclusivement réservée aux ménages. La commercialisation du gaz à d’autres fins qu’à des fins domestiques est une infraction. « Nous constatons effectivement qu’à Bouaké, beaucoup de revendeurs de gaz s’adonnent à la commercialisation du gaz qui est substitué aux hydrocarbures.
Le gaz butane n’a pas vocation à se substituer aux hydrocarbures, c’est un gaz qui est subventionné par l’Etat de Côte d’Ivoire à hauteur de 40 milliards de F CFA chaque année », a-t-il précisé. Pour lui, compte tenu des sacrifices consentis par le gouvernement ivoirien, il n’est pas acceptable que les ménages puissent manquer de gaz.
Mamadou Fadiga a également souligné que ceux qui s’adonnent à cette pratique de transvasement illégal de gaz le font en dehors de toutes les normes sécuritaires en vigueur, en dehors de tout agrément et cela altère la qualité du gaz. Cette opération de contrôle de jour comme de nuit a permis saisir une cinquantaine de machines de transvasement de gaz à travers la ville de Bouaké.
Il a tenu à faire comprendre aux revendeurs de gaz que cette opération n’est pas menée contre leurs intérêts, au contraire, l’Etat a besoin d’eux mais il est nécessaire que cette activité se pratique selon la réglementation. D’où le sens de ce contrôle pour inculquer les valeurs écocitoyens aux usagers, en leur faisant prendre conscience des dangers liés à cette manipulation illicite du gaz.
Le directeur régional du commerce a aussi rappelé les sanctions prévues pour punir les contrevenants. « Les amendes vont de 100 mille à 100 millions de F CFA. En plus il est prévu des peines d’emprisonnement de deux mois à deux ans de prison ferme », a-t-il annoncé.
Il a fait savoir que cette activité de lutte concerne également le secteur du transport où le gaz butane est utilisé comme carburant. Présente à cette occasion, la présidente de l’Union des consommateurs de Côte d’Ivoire, Marie Elisabeth Jeannot, a salué cette initiative de la direction régionale du commerce, de l’industrie et de la promotion des PME.
Pour elle, cette opération va permettre aux ménages de ne plus dépenser injustement 2500 F au lieu de 2000 F CFA officiellement pour acquérir la bouteille B12 du gaz butane à moitié pleine.
EK