Cop 16 sur la désertification : Plus de 600 ONG africaines s'organisent

Cop 16 sur la désertification : Plus de 600 ONG africaines s'organisent

30/08/2024 - 20:19
Cop 16 sur la désertification : Plus de 600 ONG africaines s'organisent
Cop 16 sur la désertification : Plus de 600 ONG africaines s'organisent

Présenter les actions menées et aborder les perspectives axées sur la 16ème Conférence des parties (Cop 16) sur la désertification prévue à Riyadh en Arabie Saoudite du 2 au 13 décembre 2024.

Tel est l'objectif de la conférence de presse qu'a animé le béninois Charles Balogoun, représentant Afrique du panel de la société civile accréditée auprès de la Convention des nations unies pour la lutte contre la désertification (Unccd), par ailleurs président de l’ONG Afrique Espérance basée au Bénin. C'était le jeudi 29 août 2024 à Abidjan-Cocody. 

A cette occasion, le conférencier a commencé par un rappel historique de la prise de conscience environnementale mondiale depuis la conférence de Stockholm en 1972, au sommet de la terre de 1992 à Rio de Janeiro au Brésil. En présence de plusieurs ong, il a expliqué la mission et le mode de fonctionnement de sa structure à ses pairs. 

Notamment ce que c'est que la Cop et de les soutenir dans le cadre de la formation et des séances de renforcement des capacités sur des thématiques liées aux questions de dégradation et de restauration des sols par des solutions novatrices existantes" a-t-il indiqué avant de se réjouir des avancées majeures dans ce domaine. 

" Comme cela a été  dit en 2015, nous 70% des terres dégradées dans le monde. Aujourd'hui, nous sommes entre 40% et 50%. Donc beaucoup de choses ont été faites dans ce domaine. Des décisions ont été prises ce qui signifie que les Etats sont conscients. 197 Etats dans le monde sont signataires de la Conventions des parties.

Cela montre que la thématique de la désertification est une question importante. Si nous n'avons plus de terres fertiles,  on ne pourra plus manger. Car la plus grande partie de notre nourriture vient du sol. Il faudrait y mettre un accent" a-t-il insisté. Abordant son bilan à mi-parcours, Charles Balogoun a indiqué qu'il a pu par ses actions, donner confiance aux ong accréditées.

"Aujourd'hui nous  savons qui est qui, qui est dans tel domaine et qui fait quoi, qui a besoin de renforcement de capacités, qui il faut aider pour avoir des financements. Nous n'avons pas tout fait, mais nous avons débuté des grandes réalisations sur le terrain.

Aujourd'hui je n'ai pas besoin de me déplacer. J'ai décentralisé tout le continent où j'ai des conseillers dans les sous-régions. J'ai aussi des conseillers régionaux et des conseillers spéciaux. Dans chaque pays, il y a une coordination de 3 personnes qui travaillent en lien avec  ces conseillers régionaux pour nous faire remonter l'information. Nous faisons en sorte que les ONG aient l'information" a-t-il dit.

Nous n'avons plus de sommeil. Nous sommes en préparation. Il faut aider les ong accréditées à se faire enregistrer pour la Cop. Celles qui ne sont pas accréditées, il faut les aider car la Cop une opportunité de rencontres. Et si elles ont les moyens, elles pourront être à Riyadh. 

C'est un travail de fourmi. Aucune oeuvre humaine n'est parfaite. Nous faisons ce que nous pouvons. AU cop, nous verrons ce qu'il faut faire dans les recommandations pour que les moyens soient plus mis, car c'est un travail très lourd qui nécessite de l'énergie" a souligné le conférencier. 

Poursuivant, il a soutenu que les perspectives étaient bonnes. Participant à cette conférence de presse Charles Baimey, président de l'Ong 

"Jeunes volontaires pour l'environnement (JVE)" a rappelé quelques actions menées par sa structure dans ce domaine. Il s'agit entre autres, du 1er Forum des jeunes sur l'agro-ecologie, avec deux sessions de restauration en ligne, des webinaires de mobilisation des organisations de la société civile etc. 

Notons que le ministère de l'intérieur et de la sécurité, le ministère d'Etat ministère des Affaires étrangères ont pris part à cette importante rencontre.

 

SERGE AMANY