Bouaké : Les étudiantes de l’Université Alassane Ouattara formées à la prise de conscience de leurs droits et devoirs pour être des femmes épanouies.

Bouaké : Les étudiantes de l’Université Alassane Ouattara formées à la prise de conscience de leurs droits et devoirs pour être des femmes épanouies.

09/03/2024 - 16:33
Bouaké : Les étudiantes de l’Université Alassane Ouattara formées à la prise de conscience de leurs droits et devoirs pour être des femmes épanouies.
Bouaké : Les étudiantes de l’Université Alassane Ouattara formées à la prise de conscience de leurs droits et devoirs pour être des femmes épanouies.

Le Cabinet conseil en communication, LUCE Communication, a organisé une conférence en marge de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, vendredi 08 mars 2024, à l’Université Alassane Ouattara (UAO).

Cette conférence en guise de formation est animée autour du thème principal : « Quel investissement pour la réduction de la pauvreté et la vulnérabilité de l’étudiante en milieu universitaire ».

Selon Martine Kouadio, directrice de LUCE Communication, cette activité vise à célébrée le 08 mars en apportant l’information vraie sur le campus, afin que les jeunes filles étudiantes prennent conscience de leurs capacités.

Pour elle, investir dans la femme à un rythme accéléré sans formation n’est pas productif. C’est pourquoi, a-t-elle jugé utile d’initier cette conférence-formation à l’attention des étudiantes. « Si on ne prend pas conscience que le capital humain est très important dans tout investissement, on aura rien », dit-elle.

C’est en cela que le thème principal est décliné en trois sous-thèmes notamment « Comment investir en faveur des femmes : le cas des étudiantes de l’Université Alassane Ouattara ? » ; « Quel investissement pour une autonomisation intellectuelle et sociale de la jeune fille en milieu universitaire ? » ; « Quels modèles de réussite pour la gent féminine aujourd’hui ? » 

Dans ses échanges avec le public sur le 1er sous-thème, le Dr Pamela N’Guessan, enseignant-chercheur en socio-anthropologie à l’UAO, a fait comprendre qu’on ne peut plus être seulement qu’étudiante mais qu’il faut aussi avoir un plan d’action pour s’offrir des possibilités d’emploi dans une perspective de réussite dans ses études. Quant au 2e sous-thème, il a été développé par le Dr Frédérique Pira, communicologue, également enseignant-chercheur à l’UAO.

Dans sa communication, il a été question, selon lui, d’éveiller la conscience des jeunes filles étudiantes, qu’elles doivent se prendre en charge parce qu’elles ont du potentiel en elles ; elles ont du génie, capables de créativité. Donc, elles peuvent s’assumer au même titre que les garçons. Toutefois, dit-il, il est nécessaire voire urgent qu’elles adoptent un bon comportement avec des objectifs sains en les visant avec toute leur force.

Pour cela, le conférencier pense qu’à côté de ces efforts personnels, elles ont besoin d’être accompagnées par l’appui de l’Etat et d’autres bonnes volontés. En termes d’emploi pour permettre aux étudiantes et étudiants de se prendre en charge, des schémas qui existent ailleurs, selon lui, peuvent être expérimentés sur l’espace universitaire de l’UAO si les autorités le veuillent bien. Par exemple, octroyer certains services liés à la gestion du campus aux étudiants par rémunération pour leur permettre de se prendre en charge, préconise-t-il. 

Pour sa communication sur le 3e sous-thème, le Dr Zinié Diomandé, enseignant-chercheur en espagnol à l’Université Félix Houphouët Boigny, a fait comprendre aux étudiantes que la réussite de sa vie professionnelle passe nécessairement par le choix d’un bon modèle de réussite.

Pour rappel, la            Journée internationale des droits de la femme a été instituée en 1975 par les Nations Unies, à la suite de la vague de manifestation généralisée des femmes à travers le monde pour revendiquer de meilleurs traitements au travail et le droit de vote.

Eugène Kouadio